Les sociétés de gestion des eaux ciblées

Les sociétés de gestion des eaux ciblées
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LES SOCIÉTÉS DE GESTION
DES EAUX CIBLÉES

Les résultats de l’expertise diligentée par le ministère des Ressources en eau dans les quatre villes où la gestion de l’eau est confiée à des sociétés étrangères, seront connus incessamment.

Des résultats qui pourraient déboucher sur la résiliation des contrats si le rapport juge que ces sociétés ont failli au cahier des charges établi. C’EST ce qu’a déclaré, hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, directeur de l’approvisionnement en eau potable au ministère des Ressources en eau.



Les villes concernées par cet audit sont Alger, Oran, Constantine et Annaba. Dans cette dernière ville les résultats n’ont pas été satisfaisants Messaoud Tera a rappelé que l’objectif recherché est de mettre en place une  » gestion de qualité qui permet à une ville comme Annaba de bénéficier d’une alimentation en eau potable similaire à celle d’Alger. L’objectif d’une alimentation en eau potable H24 n’est toujours pas atteint dans ces villes, hormis Alger, alors que la situation à Oran s’est  » améliorée « , a-t-il jugé.D’autre part, une expertise sera également lancée en vue de  » mettre ces villes aux standards internationaux, comme ce qui se fait dans les grandes métropoles pour assurer une distribution équitable de l’eau potable « . Au niveau national, les estimations du ministère font ressortir que 70% de la population reçoivent l’eau au quotidien. Mais des problèmes subsistent encore dans certaines régions de l’Est, comme Souk Ahras qui sera désormais alimentée par des eaux souterraines car le niveau des eaux dans les barrages de la région n’a pas évolué. Messaoud Tera a reconnu que beaucoup de travail attend les responsables du secteur des ressources en eau qui ont fixé comme objectif pour ce quinquennat la réhabilitation des réseaux.

« Nous avons 100 000 Km de canalisations et la réhabilitation des réseaux est notre prochaine bataille », a expliqué le directeur de l’alimentation en eau. Pour ce faire, une enveloppe de 30 milliards de dinars a été dégagée pour cette première étape.

Messaoud Tera a souligné que le travail de réfection sera confié aux entreprises nationales mais dans le domaine technique le ministère fera appel aux étrangers disposent d’un savoir-faire. Interrogé sur le niveau de remplissage des barrages, Messaoud Tera s’est montré prudent en affirmant que le « taux de remplissage n’a pas atteint le niveau de l’année passée à la même période donc nous avons un déficit cette année ».

« Pour le moment nous avons 3,4 milliards de M3 contre 3,8millairds M3 l’année passée et nous espérons rattraper ce retard avec ces dernières précipitations », a-til expliqué. Le directeur de l’AEP a soulevé, aussi le problème des pertes occasionnées par les fuites qui prend parfois du temps à régler et met en cause les services de la voirie qui tardent à délivrer les autorisations pour entamer le travail de réparation. A propos des branchements illicites, la question est prise au sérieux, puisque le nombre a augmenté pour atteindre uniquement à Alger 150 000 sur un total de 500 000 abonnés,  » une opération de régularisation a débuté »,

a affirmé Messaoud Tera.

Abdelghani M.