Le ministre de l’Energie, Salah Khebri, s’est entretenu, mercredi à Alger, avec l’ambassadrice du Danemark en Algérie, Margit Thomsen, qui a lui fait part de l’intérêt des sociétés danoises d’investir dans le domaine des énergies renouvelables en Algérie.
Selon un communiqué du ministère, les entretiens entre les deux parties ont porté sur le renforcement des relations de coopération dans le domaine énergétique dont notamment les énergies renouvelables.
Mme Thomsen a fait part, à cette occasion, de l’intérêt des sociétés énergétiques danoises d’investir dans le domaine des énergies renouvelables notamment l’éolien.
Pour sa part, M. Khebri a présenté les grands axes du programme national des énergies renouvelables et a invité les entreprises danoises à se rapprocher de la Commission de régulation d l’électricité et du gaz (Creg) pour s’informer des procédures nécessaires à l’investissement dans ce domaine, ajoute le communiqué.
Le programme national actualisé de développement des énergies renouvelables prévoit une production de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable à l’horizon 2030, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter, rappelle-t-on.
Le déploiement à plus grande échelle du photovoltaïque et de l’éolien sera accompagné, à moyen terme, de la production d’énergie à partir du solaire thermique, ainsi que l’intégration de la cogénération, de la biomasse et de la géothermie, selon des projections officielles.
Ainsi, l’énergie de source renouvelable devrait représenter 27% de la production globale d’électricité en 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d’électricité.
Grâce à ce programme, il est prévu de réaliser une économie de prés de 300 milliards de m3 de gaz sur la période allant de 2021 à 2030, qui seront orientés vers l’exportation et rapporteront à l’Algérie d’importants revenus supplémentaires.
En outre, jusqu’à 300.000 postes d’emplois directs et indirects devraient être générés à la faveur de la mise en œuvre de ce programme qui nécessite des investissements de l’ordre de 120 milliards de dollars.