Révolu ce temps, où ces salles de cinéma ne désemplissaient pas de monde pendant toute la durée de la semaine, ces salles qui projetaient des grands films sur des écrans géants et qui ont marqué la grande histoire du 7ème art. Où est cette époque ? où le public mostaganémois était très choyé en ces temps inoubliables qui ont marqué une part de sa vie et de son passé.
La salle du Colisée située au centre-ville, était la plus sélectionnée et la plus privilégiée, pour recevoir de très grandes figures du théâtre et de la chanson algérienne et internationale de renommée mondiale, durant la colonisation française et après l’indépendance , elle servait aussi de salle de meetings et était d’une utilité inégalée pour diverses manifestations culturelles et même politiques .Une autre salle de cinéma toute aussi importante « le ciné monde aujourd’hui l’Afrique » était la grande fierté de notre commune, avec son écran qui était classé l’un des plus grands de toute l’Afrique du Nord, elle aussi, ne tarissait pas d’éloges et de réputation , elle était tout à fait désigné pour la diffusion des plus grands films et chefs d’œuvres de l’époque interprétés par les plus grands acteurs du siècle, classés aujourd’hui classiques du cinéma du 7ème art, signés et produits par de très grands metteurs en scène. La commune de Mostaganem ,au passé culturel très riche comptait plusieurs salles de cinéma dont la plupart se trouvaient en plein centre-ville , et le public de l’époque avait l’embarras du choix pour sélectionner des films de diverses variétés de très bonne qualité et de notoriété exemplaire, il y avait le film western, le film hindou , policier, de cape et d’épées etc….Une fois de temps en temps , la cinémathèques présentait un documentaire ou film à débattre , dans le cadre du cinéma club et animés par des maitres de l’art. Malheureusement, Ce genre de culture, n’est plus d’actualité à Mostaganem et, le citoyen s’interroge sur la passivité des responsables et élus concernés par le domaine culturel. Pourquoi ces salles de cinéma abandonnées n’intéressent plus personne ?et pourquoi n’ont-elles pas été restaurées ? appartiennent t’elles à l’Etat ? Un tel désintéressement ne fait que favoriser la perte aux amoureux de l’art d’ une telle culture qui a déjà disparu à Mostaganem. Une prise en charge par l’Etat serait très bénéfique à la restauration de ces salles qui très surement intéresseront le jeune public Mostaganémois qui découvrira une toute nouvelle expérience de loisir et de culture et bien entendu contribuera à créer de l’emploi et aura pour conséquence un rendement financier en plus pour notre commune.
Ikram