C’est aujourd’hui que la commission chargée de la préparation des élections régionales pour le renouvellement du bâtonnât d’Alger procédera à l’inscription des candidats au poste de bâtonnier d’Alger.
Selon nos sources, sur les 15 avocats aspirant à occuper le poste de «naquib», le nom d’un des doyens, Chorfi Cherif, est fortement pressenti.
Le nombre de bâtonnats a été revu à la hausse. Deux nouveaux bâtonnats (Béjaïa et Boumerdès) ont été créés, augmentant ainsi le nombre à 15 bâtonnats sur le territoire national. Notre source nous fait savoir que «Driss Abderrahmane occupe dorénavant le poste de naquib du bâtonnât de Béjaïa.
Les 15 autres bâtonnats (conseil de l’ordre du bâtonnat de Constantine, Oran, Annaba, Sétif, Tizi Ouzou, Bouira, Blida, Médéa, Tlemcen, Ouargla…), répartis sur le territoire national ont, au terme des tours électifs, connu leurs premiers responsables à l’exception
d’Alger, dont le naquib sera dévoilé au terme du premier et du deuxième tour des élections qui se dérouleront les 12 et 19 mars. Des avocats de renom devront se disputer le poste durant deux tours distincts. Des sources sûres indiquent que «parmi les avocats de renom, l’un des doyens, en l’occurrence
Chorfi Cherif, est pressenti au poste de naquib». Le naquib national des avocats, M. Menad affirme à ce propos que «seuls deux nouveaux avocats ont été élus au poste» indiquant que «la plupart des bâtonniers ont été reconduits sans grande surprise à l’exception du bâtonnât de Tlemcen qui a vu l’élection de Arguieg Tahar, nouveau dans la profession et celui de Batna qui sera dirigé par Omar Cherif».
Pour le bâtonnât d’Alger, «la compétition sera très rude», affirme une source qui indique que «les candidats nourrissent l’espoir d’occuper ce poste afin d’apporter du nouveau, notamment sur la question des conditions relatives à l’exercice de la profession».
C’est à l’issue de la désignation de tous les naquibs régionaux que se tiendra l’ultime élection relative au renouvellement du conseil national des avocats actuellement dirigé par Menad Bachir. Selon des sources, les voix se sont départagées. Certains avocats ont opté pour le maintien de l’actuel naquib alors que d’autres ont choisi de donner leurs voix à des candidats potentiellement connus au sein de la profession.
«Il est certain que celui qui apportera un plus à l’exercice de cette profession aura plus de chances d’être élu», affirme une source.
D. Mentouri