Les révélations de Salim Arrache «Raouraoua m’a appelé…»

Les révélations de Salim Arrache «Raouraoua m’a appelé…»

«Il m’a informé que Benchikha me contactera au téléphone» > «Mes chances de revenir en EN sont grandes» > «On m’a collé injustement l’étiquette de mauvais garçon»

L’ex-Marseillais et actuel pensionnaire de Tripolis n’écarte pas son retour en équipe nationale. Il affirme même que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, l’a appelé au téléphone pour lui dire que les responsables de l’EN suivent avec une grande attention ses prestations.

– Comment ça se passe pour vous dans le championnat grec ?

– Tout va bien pour moi à Tripolis. Je me sens en super forme en ce début de saison et je compte continuer dans cette voie. Je suis dans une bonne équipe et j’avoue que l’entraîneur m’a redonné confiance. C’est un Grec et c’est grâce à lui que j’ai retrouvé ma forme optimale.

– Justement, il ne se passe pas une semaine sans qu’on parle de vous dans le championnat grec…

– Comme je vous l’ai déjà dit, je suis bien à Tripolis. Vous pourrez demander à n’importe quel journaliste grec, il vous dira qu’Arrache est bon. J’ai marqué un but après 9 journées, mais j’ai fait plusieurs passes décisives à mes équipiers. L’objectif du club est de se maintenir en première division, mais mon objectif est qu’on termine la saison parmi les 4 premiers.

– Vous avez sûrement eu des offres alors…

– Oui, mais je ne peux vous en dire davantage sur ce sujet avant que les choses ne s’officialisent. Je suis ambitieux et mon but est d’évoluer dans un club ambitieux, ici en Grèce.

– Y a-t-il une éventualité que vous quittiez Tripolis au prochain mercato hivernal…

– J’ai signé pour une saison à Tripolis. Je ne pense pas que je changerai d’air au prochain mercato hivernal, mais vous savez, en football, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Cela dit, on ne sait pas ce que vous réserve l’avenir.

– Avec du recul, que pensez-vous de votre aventure dans le championnat français ?

– J’ai joué pendant 5 saisons à Strasbourg, avant d’opter pour l’OM. Je suis arrivé au club phocéen en étant blessé, cela a compliqué ma tâche. Ensuite, j’ai été prêté pour Toulouse pour une durée de 6 mois, avant que j’atterrisse à Reims, un club évoluant en Ligue 2. C’était un mauvais choix de ma part et je ne comprends pas jusqu’à maintenant pourquoi j’ai opté pour ce club.

– Vous avez sûrement regretté également votre choix pour l’OM…

– Je ne peux dire que je regrette mon choix pour l’OM, vu que ce club m’a permis de découvrir la Ligue des champions. Je suis un enfant de Marseille et mon rêve était de porter le maillot de ce club. Je suis parti, je ne pouvais pas accepter le statut de remplaçant. Certains étaient surpris par ma décision, mais moi, je ne pouvais accepter de rester sur le banc, alors que ceux qui n’avaient pas mes qualités jouaient.

– D’aucuns pensent qu’Arrache est victime de son caractère…

– Si j’étais maçon, on n’aurait pas parlé de moi comme ça. Lorsque j’étais à Strasbourg, j’ai eu un problème en dehors des terrains, mais comme je suis un Algérien, on m’a collé l’étiquette que j’ai un mauvais caractère. C’est injuste.

– Que pensez-vous de la non-convocation de Belhadj, Ghezzal et Abdoun pour le match face au Luxembourg ?

– Je n’aime pas la polémique. Les joueurs non convoqués doivent respecter la décision du sélectionneur national comme je l’ai fait moi-même. Le coach vient juste d’arriver et il veut donner la chance à d’autres éléments.

– Etes-vous toujours en contact avec certains de vos anciens équipiers en équipe nationale ?

– Bien sûr, je suis en contact avec Ziani et Bougherra, ainsi qu’avec Mansouri avant son départ de l’EN. Je tiens à vous confier que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, m’a appelé dernièrement pour me dire que les responsables de l’équipe nationale suivent de près mes prestations avec mon club.

– Le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, vous a-t-il contacté par téléphone ?

– Non, il ne m’a pas appelé, mais le président de la FAF m’a confié que Benchikha va prendre langue avec moi.

– Quand Raouraoua vous a-t-il appelé ?

– Il m’a appelé il y a une vingtaine de jours. L’appel de Raouraoua m’a fait énormément plaisir. Je dois vous souligner également que l’ambassadeur d’Algérie à Athènes est venu me voir jouer face à l’AEK Athènes, cela veut dire beaucoup de choses.

– Vous vous attendez donc à ce que Benchikha vous convoque pour le match amical face à la Tunisie prévu pour le mois de février…

– Oui, je ne désespère pas de revenir en équipe nationale. J’affiche une belle forme en ce moment et j’espère qu’on m’accordera une seconde chance.

– Quelles sont vos chances pour que le sélectionneur national vous convoque après la rencontre face au Luxembourg ?

– Mes chances sont grandes. Lorsque je suis venu en sélection, je ne l’ai pas fait par profit, et cela contrairement à certains qui ont rejoint l’EN juste pour disputer le Mondial. Ils ne connaissent rien de l’Algérie, et moi, je n’ai pas attendu que je sois convoqué pour que je vienne en Algérie passer les vacances. Ils ne manquent que les Suédois pour venir jouer en EN. Je ne veux pas citer de noms, mais certains n’ont pas choisi l’Algérie par conviction.

– Vous parlez certainement beaucoup de l’équipe nationale avec Djebbour ?

– On parle bien sûr de l’EN, ainsi que d’autres choses.

– Est-il vrai que l’entraîneur de l’AEK Athènes ne compte pas sur Djebbour pour la saison prochaine ?

– Ce n’est pas vrai, Rafik est une pièce maîtresse sur l’échiquier de l’AEK et je ne pense pas que les dirigeants le laisseront filer comme ça.

– Mais selon la presse grecque, les exigences de Djebbour sont énormes…

– Tout ce que je sais, c’est que les négociations entre les responsables de l’AEK Athènes et Djebbour sont en bonne voie.

– Vous rencontrez régulièrement Djamel Abdoun ?

– Je ne rencontre pas Abdoun, car la ville de Kavala est loin de l’endroit où je réside.

– Quelles sont les chances de l’EN pour se qualifier à la CAN 2012 ?

– La tâche de l’équipe est compliquée. Elle est attendue au tournant en raison de son statut de mondialiste, mais il faut croire jusqu’au bout.