Les retraités Algériens sous la loupe du parlement Français

Les retraités Algériens sous la loupe du parlement Français

Le parlement français a auditionné Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière, le président de l’entreprise Excellcium, à propos des faux certificats de vie d’anciens retraités algériens de France qui sont décédés. Ces faux certificats auraient été délivrés par les Assemblées populaires communales (APC). 

Une enquête parlementaire a été déclenchée en France dans le but de mettre fin aux agissements illégaux des proches et des parents de plusieurs défunts retraités Algériens de France. Le décès de ces retraités n’avaient apparemment pas empêché leurs proches d’obtenir des faux certificats de vie, afin de continuer de bénéficier de la rente en monnaie unique européenne.

L’enquête de du parlement Français

Plusieurs Algériens ont travaillé en France pendant plusieurs années, ce qui leur a ouvert le droit de toucher une retraite de la part de l’État français. À leur retour en Algérie, plusieurs familles Algériennes ont vécu grâce à cette rente, parfois jusqu’au décès des bénéficiaires.

Par la suite, il a été constaté que plusieurs de ces retraités ont dépassé le cap des 100 ans, ce qui avait poussé le parlement Français à ouvrir une enquête sur l’existence de faux certicats de vie concernant ces retraités, qui sont délivré par les APC Algériennes.

Une mission parlementaire en charge d’enquêter sur ce dossier avait auditionné Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière, le président de l’entreprise Excellcium, une grande boite qui est chargée de mener une enquête en Algérie sur les familles suspectées de continuer de toucher illégalement la pension des retraités décédés.

Le responsable va confier, selon nos confrères du quotidien Liberté, que cette pratique frauduleuse a été détectée dans plusieurs régions d’Algérie, et que les techniques et les mécanismes qui sont opérés afin de continuer de bénéficier de la rente sont les mêmes partout. Les faux certificats de vie et le refus de communiquer le décès d’un compatriote à un organisme français, demeurent selon le responsable, très employés en Algérie.