«ArcelorMittal n’a aucun plan pour céder sa participation de son site d’Annaba. A ce jour, ceci n’a jamais été discuté avec les représentants du gouvernement», a indiqué un communiqué de la direction générale de cette filiale algérienne du groupe leader mondial de la sidérurgie dont le siège est situé au Luxembourg.
Le document, dont une copie a été adressée au bureau du Soir d’Algérie, a réitéré «l’engagement » de ce groupe «à rester en Algérie et de contribuer à l’évolution future du site d’Annaba». Par ailleurs, le communiqué fait état d’une réunion entre des responsables du groupe et ceux du ministère de l’Industrie pour discuter de «la finalisation de la convention d’investissement qui définit la stratégie pour augmenter la production d’acier à Annaba». Lors de cette réunion, les deux parties «ont exprimé leur volonté de parvenir à un accord définitif dans les prochaines semaines», relève le document, ajoutant que d’ici là, «les représentants des deux parties continueront à se réunir». Pour corroborer ceci, le communiqué reprend une déclaration du vice-président pour l’Afrique du Nord du groupe, Vincent le Gouic en l’occurrence. Celui-ci affirme ainsi : «Nous sommes engagés à mettre en place le plan de développement proposé pour ArcelorMittal Annaba. Notre relation avec notre coactionnaire Sider est extrêmement constructive. Nous avons l’intention ensemble de construire un avenir solide pour le site d’El-Hadjar. » Par ailleurs, le syndicat de l’entreprise ArcelorMittal invite les 5 500 travailleurs à une assemblée générale qui se tiendra ce jeudi 14 février à 10 h devant le siège de la direction générale du complexe d’El Hadjar. Lors de cette assemblée générale, les représentants du partenaire social projettent de faire le point sur les démarches effectuées par le syndicat ayant pour but l’application des accords conclus avec la direction générale, selon une source syndicale. Dans un récent communiqué, le syndicat affirmait que ces accords n’ont seulement pas été suivis d’effet, mais que la DG «a sorti d’autres dossiers comportant une réorganisation du travail avec à la clé une compression des effectifs déguisée».
A. Bouacha