Les réserves de change de l’Algérie sont actuellement estimées à 150 milliards de dollars, a indiqué hier à Sétif le secrétaire d’Etat chargé de la statistique, M. Ali Boukrami.
Dans son allocution, prononcée à l’ouverture des travaux de la table ronde régionale sur le recensement économique, organisés à l’université « Ferhat-Abbès », M. Boukrami a précisé, dans ce contexte, que 80 pour cent de la valeur ajoutée hors hydrocarbure est l’œuvre du secteur privé.
La contribution de la production industrielle au produit intérieur brut (PIB) « ne représente toutefois qu’un taux se situant entre 5 et 6 pour cent, d’où la nécessité d’élever ce taux qui devra atteindre au moins 10 pour cent du PIB à l’horizon 2015″, a-t-il fait observer.
De son côté, M. Mounir Berrah, directeur général de l’Office national des statistiques (ONS) a rappelé à l’APS la détermination du ministère de tutelle d’encourager l’investissement direct étranger (IDE) qui, selon les précisions de M. Zidane Hamid, directeur de la comptabilité nationale auprès de l’ONS, tourne autour de 2 milliards de dollars ».
S’agissant du Fonds de régulation des recettes, alimenté par le différentiel entre le prix réel du baril de pétrole et le prix de référence prévu par la loi de finances, le secrétaire d’Etat chargé de la statistique a affirmé qu’il est estimé à 40 milliards de dollars.