La campagne électorale pour les législatives 2012 se distingue des précédentes non seulement par le nombre de partis en lice (plus de 40 formations) mais aussi par les dimensions qu’elle va prendre en passant des sites de proximité au monde virtuel.
Si jadis la campagne électorale s’appuyait sur le contact direct avec les électeurs à travers les meetings et les interventions lors des émissions télévisées et radiophoniques, les candidats recourent aujourd’hui aux réseaux sociaux (facebook et twitter) pour expliquer leurs programmes et drainer des voix.
Eu égard aux développements accélérés que connaît le monde dans le domaine des télécommunications, il est devenu impératif pour les partis politiques nationaux de s’y adapter et d’exploiter les supports technologiques pour convaincre les électeurs et expliquer leurs programmes, notamment parmi les jeunes pour qui ces supports sont devenus l’espace d’expression par excellence.
A la veille du lancement de la campagne électorale prévue pour le 15 avril avec la participation de pas moins de 44 partis politiques, certains ont commencé à diffuser une partie de leurs « stratégies » sur des réseaux sociaux, à travers l’ouverture de pages officielles pour beaucoup d’entre eux et l’actualisation pour certains. Sur Facebook, le site le plus populaire en Algérie par rapport à Twitter, l’internaute aura la possibilité de consulter les pages ouvertes par les formations politiques qui ont choisi ce support publicitaire « pour sa rapidité et son coût pas trop élevé ».
A titre d’exemple, le parti du Front de Libération nationale (FLN) possède, en sus de sa page officielle, celles des mouhafadate qui contiennent des informations sur le parti, ses principes et objectifs outre des extraits des derniers articles de presse portant sur ses activités. Des commentaires de militants, partisans et autres figurent également sur ces pages