Le rôle déterminant des forces de sécurité algériennes dans le dénouement de l’affaire de la prise d’otages du complexe gazier d’In Amenas demeurera indéniablement l’une des premières conclusions à tirer de ce triste épisode que vient d’imposer le terrorisme international à notre pays.
La célérité de l’intervention des forces spéciales algériennes, leur efficacité et leur professionnalisme avéré ont suscité l’admiration de l’opinion nationale et internationale, notamment les gouvernements de pays ayant eu des citoyens parmi les otages qui ont compris la riposte algérienne. Sur les réseaux sociaux, la mobilisation a, également, été portée à son plus haut niveau par le sentiment de fierté de nombreux internautes qui ont tenu à manifester leur appui aux forces armées algériennes.
Parmi les personnalités connues pour leur sympathie avec notre pays, le sénateur français et ancien ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, n’a pas attendu longtemps pour balancer sur Twitter un message on ne peut plus explicite : « Je tiens à exprimer toute ma solidarité aux soldats algériens, oubliés de la presse internationale ».
De son côté, l’ancien journaliste français François Kahn, auteur d’un billet sur le site du journalwww.huffingtonpost.fr est allé de ses explications pour décrire le dilemme que devaient surmonter les forces de sécurité algériennes. « Selon des témoignages, l’armée algérienne a donné l’assaut au moment où les terroristes entassaient des otages dans des véhicules pour les emmener, en Libye précisément, afin d’en faire de nouveaux instruments de chantage auxquels, en cas de succès, s’en seraient ajoutés d’autres, peut-être beaucoup d’autres.
Dès lors, fallait-il prendre le risque du carnage ou de l’insupportable impunité ? » Ce à quoi beaucoup d’internautes ont vite opposé des réponses sans ambages. Les internautes, en effet, trouvent l’intervention des forces armées algériennes réussie même s’il y en a eu des victimes. « Des morts hélas, mais opération réussie », poste un internaute qui signe Richard. Par ailleurs, la presse nationale aura relevé sur Facebook, cette initiative de plusieurs sites algériens, intitulée Don’t touch my Algeria, à travers laquelle tous les participants « se montrent satisfaits de l’intervention de l’Armée nationale populaire et la félicitent, tout en déplorant les victimes civiles ». Comme le rapporte le site d’information en ligne TSA, « il s’agit d’une opération collective menée sur plusieurs pages Facebook algériennes populaires, dont le message iconographique est, donc, clair et précis : la souveraineté et la sécurité de l’Algérie sont une cause nationale pour laquelle les Algériens sont prêts à consentir les sacrifices », peut on lire sur le site ww.nticweb.com.
Ce douloureux épisode dans l’histoire du long combat de l’Algérie contre le terrorisme aura été l’occasion pour l’expression de sentiments profondément sincères par des mots crus et durs, tels ceux de la twitteuse appelée Kahina princesse, rapportés par le site d’information Algérie360.com. « Les terrorises islamistes ont voulu jouer avec l’Algérie, l’armée algérienne leur a éclaté la g***. C’est une leçon que cette pourriture de terroristes n’est pas près d’oublier ».
Rachid Moussa
