La facilitation d’accès des PME aux crédits d’investissements, prévue dans le cadre de l’application de l’instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne doit pas omettre la réglementation prudentielle en vigueur. L’instruction s’est juste focalisée sur la réduction des délais sans plus, selon les cadres de Banque d‘Algérie.
Lors d’une journée d’information sur les facilitations accordées aux PME et aux particuliers, concernant l’ouverture des comptes bancaires et l’accès aux crédits, organisée dimanche au siège de la Banque d’Algérie, le secrétaire général de la Banque d´Algérie, Halim Boughida a indiqué que l’instruction intervient pour répondre au souci de la « transparence » dans le traitement des demandes de crédits introduites par les PME. L’exigence de la transparence a été déjà exprimée dans l’ordonnance 03-11 relative à la Monnaie te le crédit notamment dans son article 119 ter.
« A fin de rendre la banque accessible à l’ensemble des clients, et dans le but d’améliorer la transparence autour des traitements des demandes de crédits introduites par les petites et moyennes entreprises, les délais de réponse doivent être améliorés de manière à ne pas excéder 45 jours à partir de la date de réception par la banque de la demande de crédit avec le dossier complet », stipule la note de la Banque d’Algérie qui oblige les banques et établissements financiers à porter à la connaissance de tout candidat au crédit les voies de recours et les délais internes. Cet effort de réduction de délais est très important, selon le cadre de la Banque d’Algérie, d’autant plus que le délai de traitement des demandes de crédit est de plusieurs mois actuellement.
Pas de droit au crédit