Les réfugiés et les étrangers, interdits d’«i’tikaf» dans les mosquées…

Les réfugiés et les étrangers, interdits d’«i’tikaf» dans les mosquées…

Au moment où bon nombre d’imams appellent à la levée des restrictions pour que les fidèles, qui souhaitent faire «l’i’tikaf» (retraite spirituelle) et les veillées pieuses pendant les dix derniers jours du mois sacré, le ministère des Affaires religieuses envisage de restreindre davantage les conditions pour faire barrage à tout extrémisme dans les mosquées.

En effet, ces restrictions concernent plus particulièrement les étrangers et les refugiés qui seront soumis à des enquêtes approfondies avant de les autoriser à s’implanter dans les mosquées.

Néanmoins une autorisation sera délivrée pour les imams désignés par la tutelle pour encadrer ces fidèles. Par contre, en l’absence de cet imam, c’est le comité de la mosquée qui sera chargé de la procédure administrative d’encadrement en collaboration avec le ministère.

Toutes ces mesures ont été élaborées par le ministère du secteur afin de soustraire notre jeunesse de la mainmise de l’extrémisme qui tend à se répandre à travers d’actions pieuses.