Les réformes, un impératif au développement et à la compétitivité de l’économie (ministre)

Les réformes, un impératif au développement et à la compétitivité de l’économie (ministre)

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a affirmé dimanche en Jordanie que les réformes menées par l’Algérie ces dernières années étaient aujourd’hui « impératives et nécessaires », soulignant que la nouvelle constitution avait permis à l’Algérie d’entamer la deuxième génération des réformes tant au plan politique qu’économique.

M. Bouchouareb qui participait à une séance de dialogue sur les réformes de la région MENA tenue en marge du Forum économique mondial en Mer Morte en Jordanie, a déclaré que la nouvelle Constitution en 2016 « a ancré politiquement une démocratie flexible en Algérie et octroyé une identité spéciale à l’économie nationale à travers de nouvelles lois ayant accompagnées davantage et d’une manière efficace la croissance économique actuelle notamment la loi sur les investissements à laquelle on avait introduit 22 articles en vue de faciliter les investissements étrangers et locaux ».

Cette loi « est aujourd’hui reconnue par la Banque mondiale et le FMI, vu ses avantages et motivations qui tiennent compte de la mutation profonde et effrénée dans le monde, à laquelle notre économie doit s’adapter si nous voulons avoir la place qui nous revient parmi les nations », a-t-il soutenu.

M. Bouchouareb a également mis l’accent sur « la nécessité de considérer ces réformes économiques en Algérie pour pouvoir prétendre à la compétitivité internationale » qualifiée par le ministre de « rude ».

Evoquant les perspectives de réussite des réformes en Algérie et leur contribution à développer et diversifier l’économie nationale, le ministre a mis l’accent lors de ce Forum économique mondial sur « l’importance de la stabilité et la sécurité pour la réussite de toute opération politique et économique », rappelant à l’occasion les démarches du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à atteindre cet objectif depuis son investiture en 1999.

Il a évoqué dans ce sens, le pacte social conclu entre le Gouvernement, le Patronat et les syndicats, lequel a fait l’unanimité vis-à-vis des réformes politiques et économiques engagées par l’Algérie, affirmant que le citoyen algérien était totalement convaincu de l’importance d’aller de l’avant en faveur de la réalisation des réformes.

Il a expliqué, en outre, que la stabilité et la sécurité « nous ont permis d’engager des réformes et des mutations de deuxième génération sur le plan politique, à travers l’amendement de la Constitution, qui a consacré la démocratie et le pluralisme équitable et a permis, pour la première fois, d’ériger l’économie nationale en économie libre à caractère social ».

Le ministre a ajouté que « les réformes et l’amendement de la Constitution ont permis également de promulguer plusieurs lois, considérées comme une base juridique permettant de promouvoir l’économie, à même de changer toutes les lois financières » précisant que ces réformes « ont amélioré le climat d’investissement et offert des opportunités aux entreprises pour qu’elles assurent leur continuité et garantissent une compétitivité internationale à leurs produits ».