Les réformes engagées par le président Bouteflika ont épargné à l’Algérie les soubresauts de certains pays

Les réformes engagées par le président Bouteflika ont épargné à l’Algérie les soubresauts de certains pays

73c1e87927fab21398f376c8eda3bd14_L.jpgLe ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé dimanche à Alger que les réformes politiques et économiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ont épargné à l’Algérie les soubresauts que connaissent certains pays, estimant que le respect des institutions est le seul garant de la préservation de la stabilité du pays.

Dans une déclaration à la presse en marge de l’adoption par le Conseil de la Nation du projet de loi régissant la profession de commissaire-priseur, M. Louh a précisé que les « mesures prises par le président de la République ces dernières années dans les domaines économique, social et politique ont épargné à l’Algérie les soubresauts que connaissent certains pays, y compris les pays du voisinage ».

M. Louh a estimé que la préservation de la cohésion sociale, le respect et le renforcement des institutions y compris le pouvoir judiciaire « sont le seul garant de la préservation de ces acquis et de la consécration de la stabilité et de la sécurité ».

Le ministre a dans ce sens appelé au respect du pouvoir judiciaire, conformément à la Constitution et de ne pas porter atteinte au principe de son indépendance ou remettre en cause sa neutralité », estimant que la « préservation et la protection des libertés et des droits fondamentaux des citoyens ne peuvent être garanties sans le renforcement du pouvoir judiciaire ».

M. Louh a indiqué en outre que les dernières réformes contenues dans le code de procédure pénale ont permis la consécration et la préservation de ces libertés par le pouvoir judiciaire.

S’agissant des réformes relatives à la structuration et à la définition des prérogatives de la police judiciaire, le ministre de la Justice a souligné que les « nouvelles dispositions ont permis en matière de crime organisé, notamment le terrorisme, le renforcement des missions de l’institution militaire, en témoigne « ses exploits dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ».

« Les soubresauts que connait le monde actuellement dans le cadre des changements des relations internationales font de la préservation de la sécurité et de la stabilité des pays une question primordiale et l’une des priorités du gouvernement », a fait savoir le ministre.

Par ailleurs, M. Louh a refusé de commenter la décision du tribunal administratif  de Bir Mourad Rais d’annuler la transaction de cession d’actifs du groupe El Khabar au profit de Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital dirigé par Issad Rebrab.

« Je n’ai pas à commenter les décisions de la justice dont la mission consiste à appliquer la loi », a-t-il martelé.

« Nul ne peut commenter les décisions de justice », a ajouté M. Louh qui a appelé « à laisser la justice faire son travail ».

Traite des personnes: le rapport du Département d’Etat américain « très loin de la réalité »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a affirmé dimanche à Alger, que lerapport du Département d’Etat américain sur la question de la traite des personnes en Algérie « est très loin de la réalité ».

Dans une déclaration à la presse en marge de l’adoption par le Conseil de la nation du projet de loi régissant la profession de commissaire-priseur, M. Louh a précisé que les dispositions introduites depuis 2014 au code pénal punissaient sévèrement la traite des personnes, soulignant que le rapport du département américain est très loin de la réalité en Algérie.

Il a ajouté, à ce propos que ce phénomène « n’existe pas en Algérie », soulignant que « les services de sécurité font état au quotidien de tous les crimes et délits et la justice statue chaque jour sur des crimes multiples ». Il a précisé que « ce qui a été enregistré à ce jour ne concerne qu’une affaire ou deux de ce type ».

L’Algérie, a-t-il rappelé, présente ses rapports annuels à l’ONU dans tous les domaines y compris sur cette question.

Le 16e rapport du Département d’Etat américain publié début juillet avait classé l’Algérie dans la catégorie 3 regroupant des Etats qui « ne se conforment pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite et ne font pas d’efforts pour atteindre cet objectif ».

Le ministère des Affaires étrangères avait noté, dans un communiqué, avec un « profond regret » ce classement, estimant que « cette appréciation, loin de résulter d’une évaluation rigoureuse de la situation, continue de puiser surabondamment à des sources approximatives et manquant de crédibilité et de se fonder sur des informations erronées, voire fallacieuses ».

La même source avait relevé en outre que « la note, qui ne prend pas l’exacte mesure des efforts significatifs consentis par notre pays en matière de prévention de la traite des personnes, ne rend certainement pas justice à la posture claire et active qui est celle de l’Etat algérien sur cette problématique dans son ensemble, le fléau de la traite des personnes étant un phénomène marginal en Algérie et étranger aux valeurs et coutumes de la société algérienne ».