Les récidivistes seront traduits en justice, Plus de 1.400 sdf dans les rues d’Oran

Les récidivistes seront traduits en justice, Plus de 1.400 sdf dans les rues d’Oran
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Toujours en ce qui concerne la lutte contre les phénomènes sociaux, la direction de l’action sociale (DAS) a du pain sur la planche, avec le nombre élevé entre Subsahariens, refugiés syriens et mendiants «locaux ».

Et en cette période de froid, la tâche est plus difficile, vu le grand nombre de SDF, éparpillés à travers les quartiers de la ville. Dans ce cadre, la DAS vient de recenser, plus de 1.400 personnes SDF (sans domicile fixe) dont 44 enfants, répartis à travers les villes de la wilaya d’Oran.

En effet, tandis qu’une catégorie de citoyens galère dans l’habitat précaire, celle des sansabris ne possède même pas un toit où s’abriter en cet hiver, contraints de faire des trottoirs leur principal dortoir. Selon la DAS, des personnes, de tous âges et toutes catégories confondues squattent les rues pendant la journée, à la recherche de quelques sous pour calmer leur faim et rejoindre, à la tombée de la nuit, leurs couchettes habituelles qui se trouvent généralement aux alentours des postes et commissariats de police et ce, dans l’espoir d’échapper aux agresseurs.

Tandis que d’autres profitent de leur situation pour en tirer un bien, en faisant de la mendicité leur activité commerciale. Il est à mentionner que plus de 200 SDF ont déjà été recensés et possèdent des cartes. Ces derniers comparaitront bientôt devant le tribunal pour mendicité et risquent jusqu’à plus de 3 mois de prison.

LG Algérie

D’autre part, il est essentiel de noter que l’arrivée des Subsahariens et des refugiés syriens n’a fait qu’empirer la situation déjà infernale des rues d’El Bahia. En effet, des enfants et femmes de différentes nationalités se baladent dans les rues et les grandes routes, sans se soucier de leurs vies pour arracher quelques dinars aux citoyens, notamment les automobilistes.

De son côté, la direction de l’action sociale ne trouve plus sur quel pied danser, entre manque d’équipement et un budget assez maigre, se trouve donc incapable de gérer un tel nombre de SDF dont la majeure partie nécessite une prise en charge spéciale et un entretien médical et souvent psychologique.

Toutefois, elle confirme que la plupart de ces sans abris fuient tout véhicule, relevant des services de la DAS ou ceux des autres oeuvres caritatives et préfèrent les rues pour plus de liberté.