La justice libanaise a rendu publique, hier, les noms des quatre algériens détenus dans la prison de Roumia à Beyrouth, accusés d’appartenance à l’organisation terroriste Feth El Islam et de prendre part aux côtés de cette organisation aux batailles sanglantes qui l’ont opposé à l’armée libanaise dans la région de Nahr El Bared, en 2007.
Contacté par nos soins, l’avocat libanais, Fawaz Zakarya, a affirmé que la justice libanaise a rendu un verdict portant libération de 34 détenus de la prison de Roumia de Beyrouth, impliqués dans l’affaire de Feth El Islam, relevant que les quatre algériens impliqués dans cette affaire sont exclus. La justice libanaise a justifié sa décision par l’inexistence d’un avocat représentant les quatre algériens.
Selon des enquêtes menées par les services de sécurité libanais, les algériens ont pénétré au Liban en provenance de la Syrie, suite à l’échec des réseaux de recrutement de les acheminer vers l’Irak pour y rejoindre les groupes armés. Une fois au Liban, ils étaient récupérés par Feth El Islam.
« En ce qui concerne les algériens morts pendant les affrontements de Nahr El Bared, le lieu de leur enterrement est connu ; ils sont enterrés dans un cimetière à Tripoli, au Liban », a souligné l’avocat Fawaz Zakarya.
