LES PROFESSIONNELS ALERTENT SUR LA PROGRESSION DE LA MALADIE 16 cas d’AVC enregistrés quotidiennement à Alger

LES PROFESSIONNELS ALERTENT SUR LA PROGRESSION DE LA MALADIE  16 cas d’AVC enregistrés quotidiennement à Alger

Le Pr Bouhouita a alerté contre la progression inquiétante des cas d’accidents vasculaire cérébral (AVC) en Algérie. Selon elle, «le nombre d’AVC en Algérie est en nette augmentation.

Au moins 16 cas sont enregistrés  quotidiennement dans les centres de soins de la wilaya d’Alger seulement», a-t-elle déclaré lors du congrès maghrébin de cardiologie qui s’est tenu jeudi à Alger.

Ce chiffre a été tiré d’une enquête menée en 24 heures dans tous les établissements hospitaliers de la capitale sur un échantillon de 6000 patients.

Ces statistiques réalisées sur des malades qui se sont présentés dans ces établissements pour des douleurs thoraciques enclenchant un AVC et portés sur le registre hospitalier, ont été exploitées par la commission des statistiques de la Société algérienne de cardiologie exploitées pour faire l’incidence de la pathologie sur le territoire national. Selon l’enquête, les principaux motifs de consultation de l’AVC sont des douleurs thoraciques chez des sujets de plus de 50 ans. En plus des douleurs thoraciques, les patients présentent des dyspnées (difficultés respiratoires) et des palpitations, orientant généralement le praticien vers un problème cardiaque.

L’accident vasculaire cérébral est une complication très grave et met fréquemment en jeu le pronostic vital du patient. Les facteurs de risque sont souvent liés à l’allongement de l’espérance de vie, à l’hypertension artérielle (HTA), au diabète, à l’excès de cholestérol, au tabagisme et autres. Cette affection peut être de deux types : l’AVC «facile» qui se traduit par des troubles moteurs et l’AVC «complexe» caractérisé par des troubles ischémiques (diminution de l’apport sanguin dans un organe).

Les scientifiques avertissent que le traitement de cette maladie est lourd et nécessite une prise en charge pluridisciplinaire qui implique les cardiologues, les neurologues, les rééducateurs, et préconisent un travail de prévention en amont pour déceler les agents responsables dès leurs apparition.

Nouria Bourihane