Les professeurs des lycées techniques interpellent Baba Ahmed

Les professeurs des lycées techniques interpellent Baba Ahmed

Le dossier des professeurs techniques des lycées techniques ne cesse de faire des vagues depuis la  suppression de leur statut par la tutelle.

En effet, le statut des enseignants de cette filière a provoqué une vive tension. Les  PTLT, qui ont manifesté plusieurs fois leur mécontentement en transmettant leur plate-forme de revendications au ministère de l’Education nationale, continuent leur combat pour la valorisation de leur statut. Dans un communiqué diffusé, hier, par le comité  national des professeurs techniques des lycées  techniques, les PTLT  ont appelé le ministère de l’Education à entamer des réformes afin de trouver une solution à leur problème et  valoriser leurs efforts dans l’enseignement. Ces derniers, qui refusent de se présenter sous aucune bannière syndicale, ont appelé   la direction de la fonction publique à intervenir pour mettre un terme à la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles. Le comité des PTLT, qui représente huit cents enseignants à l’échelle nationale,  a souligné, dans le communiqué, que ces  enseignants marginalisés ont été  déçus par la proposition du ministère de l’Education et quelques organisations syndicales, obligeant ces derniers à passer un concours professionnel pour avoir droit à des promotions. Pour les PTLT, le département de Abdellatif Baba Ahmed  n’a pas titularisé cette catégorie d’  enseignants depuis l’année 2009, malgré leur compétence et les efforts fournis durant des années d’exercice. Selon le communiqué, les PTLT demandent  au   ministère   d’annuler leur  inscription sur la liste d’aptitude et examens professionnels. Ils ont dénoncé, par ailleurs, le fait qu’après plus de vingt ans d’expérience, ils se retrouvent obligés de passer un concours.
Pour les professeurs techniques des lycées techniques, un corps de l’éducation qui a rendu énormément de services (remplacement des coopérants techniques et arabisation de l’enseignement technique)  et qui continuent à le faire, ils s’estiment lésés et victimes de la  non -valorisation de leur carrière professionnelle, alors qu’il s’agirait  plutôt de procéder  à une réforme en profondeur.
Khadidja Semai