Les prix varient d’une wilaya à l’autre: Une mercuriale peu capricieuse à l’Est

Les prix varient d’une wilaya à l’autre:  Une mercuriale peu capricieuse à l’Est

À Constantine, les fruits et légumes, présentés comme la catégorie de produits qui a connu la plus forte augmentation des prix durant les derniers mois, restent toujours élevés.

Les prix exorbitants ayant limité, pendant plusieurs semaines, la consommation de légumes dans les ménages à faible et moyen revenus ont finalement connu une baisse considérable, à la satisfaction des consommateurs, dans certaines wilayas de l’Est, alors que dans d’autres, c’est l’inflation.

À Batna, la tomate, qui a frôlé les 160 DA le kg au mois d’avril écoulé, est vendue entre 30 et 40 DA, selon la variété. Même constat pour le prix de la pomme de terre de meilleure qualité et qui a dégringolé de 100 à 40 DA. L’aubergine et le poivron sont proposés à 60 DA et le concombre à 50 DA. L’ail, qui, au mois de février, avait détrôné les fruits exotiques quant à son prix, est, ces jours-ci, exposé en grande quantité et acquis à 120 DA, parfois moins si le consommateur consent à acheter plusieurs kilos.

Cependant, les prix des fruits n’ont malheureusement pas suivi. La banane fait toujours 350 DA, la pomme importée 1 200 DA. Par ailleurs, la pomme locale, même à 600 DA, est presque introuvable sur le marché. De leur côté, des fruits saisonniers tels que l’abricot et la pêche sont à 160 et 350 DA. À 80 DA le kilo, la pastèque et le melon ne sont pas à la portée de tous.

À Constantine, les fruits et légumes, présentés comme la catégorie de produits qui a connu la plus forte augmentation des prix durant les mois derniers, restent toujours en hausse.

En effet, durant la tournée que nous avons effectuée au niveau des marchés de la ville, la pomme de terre reste toujours à 60 DA, la tomate à 70 DA, la courgette à 60 DA, la laitue à 140 DA, les œufs à 15 DA, l’oignon à 50 DA. Quant à l’ail, il est à 400 DA, alors qu’il était à 1 200 DA les mois précédents. Par ailleurs, la viande rouge a enregistré une hausse vertigineuse dans les marchés et boucheries de la ville, atteignant 1 800 DA. Au rayon poissonnerie, à moitié vide, les prix affichés sur une marchandise, qui date visiblement de plusieurs jours, sont toujours intouchables. Le prix du poulet est, par ailleurs, à 250 DA le kilo.

À Sétif, les prix ont connu, ces derniers jours, une baisse sensiblement relative comparativement aux semaines précédentes. Au marché Abbacha, la pomme de terre, la tomate, le poivron vert et la betterave sont à 35 DA, la laitue à 50 DA, l’oignon à 40 DA, la carotte à 25 DA, les haricots verts à 100 DA. Quant au poulet, il a été cédé, hier, à 240 DA. Par ailleurs, hormis les fraises dont le prix moyen est de 180 DA et les nèfles vendues entre 110 et 140 DA, la banane est à 300 DA et la pastèque à 80 DA. Quant aux pommes, elles sont inabordables.

À Bordj Bou-Arréridj, les prix des légumes ont subi une petite augmentation de quelques dinars, ce que le consommateur n’a pas encore ressenti. La pomme de terre est à 40 DA, les oignons à 80 DA, la betterave à 80 DA, le navet à 80 DA, la courgette à 100 DA, le poivron à 100 DA, les haricots verts à 130 DA. Les prix des fruits ne sont pas en reste, car eux aussi ont connu une petite hausse en attendant la flambée à l’approche du mois de Ramadhan. Pour l’exemple, la pomme est affichée de 350 DA à 500 DA, la pêche à 300 DA, l’abricot à 150 DA. Les prix des viandes rouges et blanches sont stables ces derniers jours. Ainsi, la viande de veau est affichée à 900 DA et celle de l’agneau à 1 300 DA. Le poulet est cédé, quant à lui, à 280 DA.

Enfin, à Oum El-Bouaghi, les prix des légumes sont à la portée de tout le monde, comme à Bir Khachba où la betterave, la courgette, la tomate, la laitue, la carotte et le concombre sont cédés à 50 DA. Le prix de la pomme de terre ne fait que baisser : il se situe ce lundi entre 30 et 40 DA le kilo. Par ailleurs, parallèlement, les fruits en majorité demeurent peu accessibles, à l’exemple des oranges cédées à 220 DA, les pêches à 420 DA, ce qui fait que les consommateurs se rabattent sur les pastèques cédées entre 60 et 90 DA et le melon à 100 DA, deux fruits disponibles en quantité cette année.