les prix ont augmenté durant la première semaine de 2012 : Une mercuriale en folie

les prix ont augmenté durant la première semaine de 2012 : Une mercuriale en folie
les-prix-ont-augmente-durant-la-premiere-semaine-de-2012-une-mercuriale-en-folie.jpg

Alors que les fêtes de fin d’année sont à peine derrière nous, les prix des fruits et légumes sont encore à la hausse.

Une virée effectuée, hier, aux marchés de la rue de la Lyre et de Meissonnier nous a fait constater que les prix de certains fruits et légumes ont augmenté, surtout ceux qui sont considérés comme « hors saison ».

Il n’y a qu’à bien ouvrir les yeux et regarder les prix affichés sur les étals pour comprendre que cette augmentation est de la pure spéculation. A titre d’exemple, le prix de la tomate destinée à la consommation qui n’était que de 40 DA le kilo la semaine passée, a atteint les 100 DA, le prix de la pomme de terre balance entre les 55 et les 60 DA. Celui de la carotte oscille lui, entre 55 et 60 DA. Les navets sont cédés à 70 DA, alors que les oignons sont proposés entre 50 et 55 DA. La courgette n’est pas en reste. Son prix à l’achat est 140 DA. La salade quant à elle est cédée à 100 DA le kilogramme, mais le légume qui a battu tous les records est le haricot vert. De mémoire de consommateur, jamais encore, augmentation n’aura été aussi exagérée et excessive. Alors qu’il coûtait 60 DA, il ya une semaine, il est aujourd’hui à 250 DA.

Concernant les prix du piment et du poivron, ceux-ci frôlent les 140 DA. Idem pour les fruits qui n’ont apparemment pas échappé à la flambée. Les bananes, les pommes, les oranges, les raisins, sont respectivement cédés à 200 DA, 120 DA, 180 DA. La tendance à la hausse est constatée également pour les viandes rouges fraîches qui dépassent les 1000 DA le kilo, et la viande congelée qui a atteint les 600 DA. Les prix des poissons frais n’ont pas échappé à l’augmentation. Selon les commerçants interrogés sur place, à titre d’exemple « la sardine qui n’était que de 200 DA a atteint les 400 DA ». Cette augmentation n’est pas pour soulager le portefeuille des familles aux revenus faibles.

LG Algérie

Par ailleurs, il est à souligner que tous les commerçants que nous avons interrogés sur les lieux pour connaître leurs points de vue sur les raisons de ces hausses, ont été unanimes pour dire qu’il y a eu, non pas une augmentation, mais une vraie « flambée » sur l’ensemble des produits, par rapport à la dernière semaine de l’année 2011.

Selon leurs explications, l’augmentation a touché surtout les fruits et légume hors saison et qu’elle serait due pour le reste au manque de certains d’entres eux sur les marchés de gros.

Said, commerçant, a expliqué que « l’augmentation de certains produits dans les marchés du détail est liée aussi à la règle de l’offre et de la demande ». Interrogé sur les prix excessifs des fèves qui sont cédés à 80 DA, notre interlocuteur a expliqué que « celles-ci est en fait un produit précoce qui arrive tout droit de Biskra » Il dira dans ce contexte « qu’une seule wilaya ne peut pas répondre aux besoins de tous les consommateurs au niveau national. . « Malgré cette hausse des prix des fruits et de légumes sur les marchés, nous sommes obligés de les acheter quel que soit leur prix », nous a indiqué une sexagénaire rencontrée à la sortie du marché. Il poursuivra que « nous n’avons pas le choix, il faut bien se nourrir, heureusement que les légumes secs sont devenus plus accessibles ces derniers temps ! »

Néanmoins selon les experts du secteur, le développement qu’a connu, ces dernières années, le secteur de l’agriculture répondra aux besoins des consommateurs algériens de toutes catégories. Par conséquence les prix des produits devraient connaître une baisse pour atteindre un seuil plus raisonnable.

Makhlouf Ait Ziane