Les prix du pétrole ont fini en forte hausse mardi à New York, le baril de référence gagnant 2,88 dollars à 77,01 dollars, soit près de 4%, sur fond de recul marqué de la monnaie américaine et de nouvelles tensions en Iran.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a terminé à 77,01 dollars, en hausse de 2,88 dollars par rapport à vendredi. Le marché a effacé d’un trait sa perte de vendredi (1,22 dollar) qui avait mis fin à quatre séances successives de progression.
L’explication se trouvait dans le recul marqué du dollar et le rebond de l’euro, desquels le marché prenait sa direction, a expliqué Phil Flynn, de PFG Best Research. Beaucoup d’investisseurs se positionnent en fonction du rapport entre les deux monnaies, a rappelé Bart Melek, de BMO Capital Markets.
Les prix des matières premières dans leur ensemble profitaient de la situation, s’appuyant sur le fait qu’il semble « que la situation grecque va être réglée d’une façon ou d’une autre », a souligné l’analyste. Les inquiétudes sur les problèmes budgétaires d’Athènes avaient contribué à miner l’euro, le dollar connaissant une belle remontée.
Les investisseurs restaient d’autre part sensibles à la situation iranienne, a ajouté Bart Melek. La France, les Etats-Unis et la Russie se sont dits « inquiets » mardi des intentions nucléaires de l’Iran après le lancement de l’enrichissement de son uranium à 20%.