Les prix du pétrole poursuivent leur hausse ce 21 septembre

Les prix du pétrole poursuivent leur hausse ce 21 septembre

Après avoir chuté lundi dernier au plus bas niveau depuis huit mois, les cours du pétrole se reprennent et se stabilisent. Le marché pétrolier traverse des temps durs, marqués par les craintes de récession et les incertitudes autour de l’offre de l’or noir.

Ce mercredi 21 septembre 2022, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 2.24 % pour atteindre les 92.86 dollars le baril, a indiqué le site spécialisé OilPrice. 

D’après la même source, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre a, quant à lui, augmenté de 2.09 % pour s’établir à 86.03 dollars le baril.

« Les prix du pétrole se sont stabilisés (…) alors que les investisseurs évaluent les perspectives mondiales qui s’assombrissent, les taux d’intérêt devant encore augmenter cette semaine, ce qui devrait limiter la demande globale« , a expliqué l’analyste Susannah Streeter.

De son côté, le brut algérien, le Sahara Blend, a enregistré une nouvelle baisse. En effet, l’or noir algérien a perdu 1.97 % pour atteindre les 89.50 dollars le baril.

Prix du pétrole : quel est l’impact de l’assouplissement du confinement en Chine ?

Les analystes estiment que les cours du pétrole se reprennent ces deux derniers jours en raison de l’assouplissement des restrictions sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19 en Chine. Ainsi que l’allègement des mesures de verrouillage de la Chine et de l’impact du ralentissement de la croissance mondiale.

Car, rappelons-le, plusieurs grandes villes chinoises avaient confiné leurs populations au cours de ces dernières semaines, ce qui a lourdement impacté la demande pétrolière étant donné que la Chine est le plus grand importateur de pétrole dans le monde.

Le prix du gaz atteint son plus bas niveau en Europe

Alors que le marché pétrolier commence à reprendre ses couleurs, celui du gaz naturel s’enfonce et frôle les plus bas niveaux. En effet, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen, évoluait hier à 188,005 euros le mégawattheure (MWh). Et ce, après avoir atteint le plus bas taux depuis deux mois à 169,790 euros.

Le marché gazier en Europe évolue en marge d’un contexte continental marqué par la guerre en Ukraine et l’instabilité des livraisons de gaz russe. D’après les analystes, les prix du gaz naturel chutent à cause de l’augmentation des stocks européens qui avoisinent les 80 %, notamment chez les grands consommateurs de gaz comme l’Allemagne et le Royaume-Uni.