Les cours du pétrole restaient lundi fermes autour des 80 dollars le baril boostés par les tensions géopolitiques entre l’Iran et l’Occident et le mouvement de protestation au sein du groupe pétrolier français Total.
Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en avril) gagnait 9 cents à 78,28 dollars par rapport à la clôture de la veille sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Le baril de « brut léger texan » (WTI) (livraison en mars) prenait 9 cents à 79,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La semaine écoulée a été marquée par une progression des prix, justifiée par un optimisme économique et un regain de tensions géopolitiques et les prix ont repassé lundi sur le marché new-yorkais la barre des 80 dollars, qu’ils n’avaient plus franchi depuis le 12 janvier avec une incursion à 80,51 dollars, un plus haut depuis 5 semaines.
Les tensions entre l’Iran et l’Occident, qui avaient déjà contribué à la progression des prix la semaine dernière continuent à être le principal facteur de hausse.

Par ailleurs, le conflit social entre la direction du groupe pétrolier Total et les salariés en grève se durcissait, soutenant les cours.
L’assemblée générale (AG) des salariés de la raffinerie Total de Dunkerque a appelé lundi les consommateurs à « créer la pénurie » en achetant du carburant, après avoir voté la poursuite de la grève au lendemain de l’échec de négociations avec la direction.