Les prix de tous les produits continuent de flamber face à l’impuissance des pouvoirs publics, Chaud devant !

Les prix de tous les produits continuent de flamber face à l’impuissance des pouvoirs publics, Chaud devant !

L’année en cours est marquée, une nouvelle fois, par une hausse des prix. Que ce soit, les affaires scolaires, les produits alimentaires, l’électroménager, les tarifs du transport, les prix continuent dans leur tendance haussière sans que cela dérange ou suscite un moindre intérêt de la part des concernés.

Après une quasi-stabilité en 2012, les prix des produits alimentaires connaissent actuellement une hausse alarmante. Ces derniers constituent encore une fois, un exemple flagrant d’échec, qui plus est, choque les citoyens.

Une petite virée au niveau des marchés permettrait, dès le pied posé, de contempler l’ampleur de la situation. Mais pourquoi une telle hausse des prix ? En effet l’on explique cela au fait que l’offre soit toujours inférieure à la demande.

Mais il importe de rappeler, en parallèle, que le marché algérien est devenu, en quelque sorte, le terrain de jeu des spéculateurs qui se taillent la part du lion, à leur guise. S’agissant des légumes, les prix de ces derniers varient selon les marchés. Les aubergines, les tomates et les poivrons sont à 60 Da.

La laitue, le poivron et la courgette, s’écoulent respectivement, à 150, 100 et 120 Da. Le citron s’établit quant à lui à 220 da. Selon le dernier bilan effectué par l’Office national des statistiques, il y a une augmentation de près de 4 % par rapport à l’année précédente.

Soit, que le taux d’inflation a pratiquement doublé. Le prix du poulet a atteint quant à lui, son apogée la semaine dernière en s’écoulant à 1000 Da, soit une hausse de près de 18 %. Le prix serait actuellement en train de se replier vers une baisse sensible. Toutefois, cette baisse n’a pas de conséquence apparente sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Il en est de même pour la viande rouge, celle-ci est estimée entre 1 200 et 1 350 DA/kg. Mauvaise nouvelle également du côté des fournitures scolaires. Leur prix, s’en est, en effet, allé crescendo depuis quelques jours. Les crayons de couleurs se vendent entre 500 et 900 Da. Les cahiers quant à eux, s’écoulent entre 450 et 550 Da et les cartables dits de marque, entre 2 000 et 6 000 Da.

Des prix qui fouettent, de quoi vider et absorber, jusqu’à épuisement même, et les poches, et la santé des ménages. Si l’on tient compte des données estimées par l’Office national des statistiques en ce qui concerne l’indice des prix à la consommation, nous remarquons que l’année en cours est marquée, une nouvelle fois, par une hausse des prix.

En effet, celle-ci a augmenté de près de 3% par rapport à l’année dernière et une hausse de 0,2 % par rapport au mois précédent. Pourtant l’Algérie a été classée, par l’Economiste, parmi les 10 pays où le coût de la vie est moins cher. La cherté de la vie a été à moult reprises abordée et discutée. Force est de constater que les responsables ne promettent du changement qu’uniquement pour calmer la vox populi.

La concrétisation, sur terrain de certaines décisions, prend des années pour donner ses fruits et parfois n’en donne aucun. Tous les signaux indiquent que l’on se dirige vers une consolidation et une amplification de l’inflation en Algérie.

Hiba Benfarès