Le SNMG porté à 18.000dinars
Le salaire national minimum garanti (SNMG) est passé à 18.000 DA, a-t-on appris auprès d’une source proche de la tripartite (gouvernement, UGTA et patronat). Le SNMG qui était de 15.000 DA passe à 18.000 DA à compter de janvier 2012, a précisé cette source en marge des travaux de la tripartite. C’est la deuxième augmentation du SNMG en deux années puisqu’il a déjà été porté de 12.000 à 15.000 dinars en 2010. Au total, les « smicards » auront bénéficié d’une augmentation de 50% en deux ans.
L’article 87 bis
Un groupe de travail pour l’examiner

La tripartie a décidé de mettre sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l’article 87 bis du Code du travail, a-t-on indiqué vendredi dans un communiqué sanctionnant la rencontre de la tripartite. Ce groupe de travail, poursuit le communiqué, est également mandaté pour « préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du Code de travail ».
L’abrogation de l’article 87 bis relatif au mode de calcul du salaire minimum garanti (SNMG), aurait, selon la même source, des conséquences sur les entreprises économiques qui « ne pourraient pas faire face actuellement à son abrogation ». La tripartite a motivé, en outre, sa décision par son souci « d’éviter toute mesure de nature à aggraver l’ampleur du déficit budgétaire ».
C’est dans ce cadre que le communiqué a mis en avant l’état des finances publiques » marquées par une importante résurgence du déficit budgétaire du fait de la politique salariale de l’Etat, de l’importance des transferts sociaux ainsi que par le volume des investissements publics ». L’abrogation de l’article 87 bis a été l’une des pistes suggérées par l’Union générale de travailleurs algériens (UGTA) au gouvernement et au patronat pour améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs.
Jeunes au chômage
Les patrons s’engagent à augmenter à 150.000 les contrats de travail
Le patronat algérien s’est engagé vendredi à augmenter les contrats de travail aidés au profit des jeunes au chômage à 150.000 recrutements par an dans les PME, selon le communiqué commun sanctionnant les travaux de la tripartie. Le patronat s’est également engagé à augmenter l’accueil des jeunes dans les PME au titre de l’apprentissage et à contribuer avec les services de la formation et de l’enseignement professionnels à accueillir des stagiaires.
De son côté le gouvernement a confirmé son engagement à réduire les délais de réponse de l’ANEM, (Agence nationale de l’emploi) et ceux de versement de la contribution de l’Etat au contrat de travail aidé et à améliorer l’efficacité du système des abattements sur les charges patronales.
Ahmed Ouyahia
« Le plan sécuritaire n’a pas échoué »
Le plan sécuritaire n’a pas échoué, cependant on ne peut affirmer qu’il s’agit d’une réussite totale tant que le terrorisme n’a pas été définitivement éradiqué, a déclaré vendredi le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia. A une question sur « l’échec du plan sécuritaire comme pourrait le suggérer la recrudescence des actes terroristes durant le mois de Ramadan dernier », M. Ouyahia a souligné que » ce plan ne réussira à 100% que lorsque nous parviendrons à éradiquer le terrorisme de manière définitive ». « Tant que le terrorisme n’a pas été complètement anéanti, le plan sécuritaire, bien qu’il progresse et apporte ses fruits, n’a pas encore atteint la perfection », a souligné M. Ouyahia lors d’une conférence de presse à l’issue des travaux de la réunion tripartite.