Le ministre des affaires religieuses et des waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, avait affirmé que toutes les conditions matérielles étaient « réunies » pour permettre aux pèlerins d’accomplir les rites du hadj dans « les meilleures » conditions.
La mission algérienne aux Lieux saints « sera au service de tous les hadji algériens sans exception aucune », qu’il s’agisse de ceux qui partiront avec l’Office national du hadj et de la Omra (ONHO) ou par le biais d’agences de voyage, avait-t-il assuré.
Quelque 133 vols assureront le transport de 36.000 hadji algériens vers les Lieux saints au titre de la saison du hadj 2012. Ces vols seront répartis entre la compagnie nationale Air Algérie et la Saudi Airlines (Arabie Saoudite) à hauteur de 50% pour chacune.
Pas moins de 50 dossiers de candidats au hadj ont été refusés cette année. Il s’agit des personnes souffrant de certaines maladies comme la bronchite, les maladies mentales, les maladies cancéreuses ainsi que les femmes enceintes de plus 5 mois.
La mission nationale du Hadj se compose de 800 membres de différents secteurs dont 180 éléments de la protection civile,100 membres de la mission médicale et 88 imams et Morchidate.
« Les hadji seront accompagnés d’un imam et de deux encadreurs lorsqu’ils monteront dans l’avion », avait rappelé M. Ghlamallah, ajoutant que le nombre d’encadreurs qui est déterminé par les autorités saoudiennes était de 800 encadreurs pour toute la mission algérienne.
La mission médicale du hadj s’est rendue samedi aux Lieux saints de l’Islam pour encadrer et accueillir les pèlerins algériens.
Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, avait appelé à une « meilleure prise en charge » des pèlerins, saluant les « efforts consentis » par cette mission lors des dernières saisons du hadj.
M. Ziari qui avait ajouté que la mission médicale était composée pour la première fois de 50% de femmes, s’est dit « convaincu » que cette mission serait « à la hauteur de la tâche » qui lui avait été confiée à l’instar des années précédentes appelant à accorder « une attention particulière » aux personnes âgées et aux malades chroniques.
Le volume de médicaments devant être transportés aux lieux saints s’élevait à 10 tonnes, soit le double de celui de l’année dernière. La liste des médicaments devait être approuvée par le ministère saoudien de la santé, avait fait savoir M. Ghlamallah.
Les médicaments dont la date de péremption est proche seront récupérés pour les utiliser dans les hôpitaux à la fin du hadj, alors que les autres médicaments seront stockés au niveau du siège de la mission pour les utiliser lors des prochaines saisons de pèlerinage.
Concernant l’éloignement des résidences des hadji de la mosquée de la Mecque notamment avec les travaux d’extension dont elle fait l’objet, M. Ghlamallah avait dit que les résidences qui étaient situées à 500 mètres de la mosquée « n’existent plus en raison des travaux d’extension », soulignant que les résidences de la mission algérienne se situent à « 1000 mètres et plus de la mosquée de la Mecque et que plusieurs moyens de transport avaient été prévus à cet effet ». « Les résidences louées à Médine ne posent pas de problème en raison de leur proximité de la mosquée », avait-il précisé.
Des agents de la protection civile se chargeront, outre de la surveillance des tentes, d’orienter et d’accompagner les hadji dans l’ensemble des entrées des Lieux saints pour éviter leur égarement parmi la foule notamment à Mina, Mozdalifah et Arafat.
Le directeur de l’ONHO, Cheikh Barbara avait insisté, dans ce sens, sur le strict respect des mesures arrêtées par les autorités algériennes notamment en ce qui a trait au port de la tenue unifiée de la mission portant l’emblème national afin de les distinguer des autres missions.
Les hadji ont été pris en charge par l’ONHO ou par des agences de voyage, avait souligné M. Ghlamallah, précisant que « le cahier des charges impose aux agences de voyage d’assurer une bonne prise en charge aux pèlerins, en matière de transports et d’hébergement ».