Ce mouvement, qui survient après des mois d’accalmie, dénote l’impatience des syndicalistes face au mutisme de la tutelle.
Avec une paralysie de 90% des hôpitaux, le syndicat a fait “carton plein”. “Nous sommes très satisfaits de notre mouvement qui s’est voulu symbolique. Avec cette action, nous avons tenu à faire savoir à la tutelle que nous avons rien oublié et que nous tenons à nos revendications”, a déclaré le Dr Ilyes Merabet, président du syndicat, joint, hier, par téléphone.
Ce mouvement, qui survient après des mois d’accalmie, dénote l’impatience des syndicalistes face au mutisme de la tutelle. “Devant la non-prise en charge de l’essentiel de nos revendications socioprofessionnelles, discutées lors de la réunion de conciliation tenue dimanche dernier entre le ministère de la Santé et le syndicat, en présence de l’inspection du Travail et de la direction générale de la Fonction publique, nous avons décidé de maintenir notre journée de protestation”, précise le président du syndicat. Selon le Dr Merabet, les médecins ont insisté pour manifester leur mécontentement, et ce, malgré la pression, comme à Mostaganem, qui a enregistré un taux de suivi de 57% et le fait que le délégué syndical de la ville a été appelé à se présenter au commissariat. Pour Tlemcen, qui enregistre un taux de 60%, la direction de l’hôpital s’est opposée à la grève en prétextant une note des services de sécurité s’opposant à tout mouvement. Pour ce qui est des autres wilayas, le taux de suivi dépasse les 80%. Blida 85%, Tizi Ouzou 82%, Tipasa 80%, Annaba 85%, Constantine 80%, Sétif 78%, Sidi Bel-Abbès 82%, Béjaïa 77%, Saïda 76% et Alger 72%.
Par ce mouvement, le syndicat tient à rappeler son attachement à sa plate-forme de revendications qui est l’amendement du statut particulier, la révision du régime indemnitaire, l’application de l’article 19 du statut particulier, ainsi que l’accès au grade de praticien en chef, la revalorisation des primes de grade de contagion et leur application avec effet rétroactif.

Le syndicat demande aussi la levée de toutes les formes d’entrave à l’exercice du droit syndical et l’amélioration des conditions d’exercice au niveau des structures publiques de santé pour une meilleure prise en charge du malade.
D S