Malgré le cuisant échec des Verts dimanche à Bangui face à la très modeste équipe de la République centrafricaine, Abdelhak Benchikha, et même s’il s’était enfermé dans sa chambre pendant plusieurs heures,…… n’a jamais songé à quitter la barre technique de l’équipe nationale. En fait, cette idée ne lui a même pas effleuré l’esprit.
De son côté, le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, a fait savoir aux journalistes présents en Centrafrique que l’actuel coach des Verts avait son entière confiance et qu’il n’avait lui aussi pas pensé à se passer de ses services.
D’ailleurs, c’est d’une façon tout à fait ironique que le boss de la FAF a répondu à la question sur un probable départ de Benchikha après cette défaite à Bangui : «Tout à fait, Benchikha va partir, mais sur Alger avec tout le reste de la délégation.» Façon de dire à sa manière que cette question ne méritait même pas d’être posée.
L’entraîneur étranger : aucune restriction ou condition n’ont été posées
En fait, si Raouraoua avoue qu’il tient plus que jamais à garder Benchikha à la tête de la barre technique, en même temps, il n’écarte pas l’idée de renforcer ce même staff par un coach qui sera certainement un étranger comme il était prévu il y a quelque temps déjà.
Il faut dire que sur la question de l’entraîneur étranger, avant même la nomination de Benchikha à la tête des Verts, Mohamed Raouraoua avait eu carte blanche à ce moment-là.
En effet, les pouvoirs publics lui ont clairement signifié qu’il n’avait qu’à choisir un entraîneur étranger et cela sans qu’ils ne posent la moindre condition ou restriction. Ces derniers ont bien évidemment précisé aussi qu’ils se chargeraient de le payer du fait que la FAF n’a pas les moyens de le faire. Mais malgré toutes ces garanties, Raouraoua a opté pour Abdelhak Benchikha, expliquant ce choix par les délais courts qui nous séparaient de cette deuxième sortie africaine.
Pour le boss de la FAF, l’ancien entraîneur du Club Africain avait déjà son idée sur cette première équipe et sur les joueurs locaux du fait qu’il avait sous la main l’équipe nationale A’. Néanmoins, et au vu du probable renforcement de la barre technique évoqué par Raouraoua après la défaite, l’option d’un entraîneur étranger n’est à présent pas du tout à écarter.
Reste à trouver la perle rare, surtout au vu du marché actuel et surtout des caractéristiques que recherche le président de la FAF et que lui seul connaît.
Djiar – Raouraoua : réunion aujourd’hui
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, se réuniront aujourd’hui pour débattre football. Le conflit clubs amateurs-FAF sera à l’ordre du jour.
Le MJS qui a reçu la semaine dernière les représentants des 28 fera part au numéro un de la FAF de leurs doléances et souhaite qu’après cette réunion un consensus soit trouvé et la menace de boycott des clubs amateurs sera levée.
Il n’est pas à écarter toutefois que les deux hommes aborderont le volet équipe nationale et le renforcement de la barre technique par un coach étranger. Les pouvoirs publics, par le biais du MJS, réitéreront leur offre de mettre tous les moyens en leur possession pour permettre à la FAF de recruter à sa guise l’entraîneur qu’elle désire embaucher.