Les plus et les moins de la Suisse

Les plus et les moins de la Suisse

La Suisse, une équipe sans grande star mais très soudée, va en Afrique du Sud confortée par la réussite de son sélectionneur, l’Allemand Ottmar Hitzfeld, un faiseur de champions qui revit depuis qu’il a mené les Helvètes à la qualification.

LES PLUS

. Le coach. L’Allemand Ottmar Hitzfeld, 61 ans, a réussi à créer un groupe et à insuffler le goût de la gagne à une équipe sans véritables stars. L’ancien entraîneur du Bayern de Munich avait pourtant commencé son règne par une décevante défaite devant le Luxembourg (2-1), en ouverture des qualifications au Mondial. Mais, au bout du compte, les Suisses ont terminé premiers de leur groupe et s’apprêtent à jouer leur cinquième Coupe du monde et deuxième d’affilée.

. La légion étrangère. Le modeste championnat suisse ne permet pas vraiment l’explosion de talents, mais le pays compte d’excellents joueurs évoluant à l’étranger dans les championnats anglais, français, allemand, néerlandais et italien. Ainsi le buteur Blaise NKufo qui évolue au FC Twente, champion des Pays-Bas, les deux Helvètes du Bayer Leverkusen Eren Derdiyok et Tranquillo Barnetta, le gardien Diego Benaglio (Wolfsburg), ou Gokhan Inler (Udinese).

. Les surprises. De bonne surprises peuvent venir de très jeunes, ou de plus vieux joueurs, comme le milieu de Bâle, Xherdan Shaqiri, 18 ans, ou l’ancien Hakan Yakin, 80 sélections. A condition qu’ils jouent. « Je ne sais pas aujourd’hui quelle sera mon onze de départ, avoue Hitzfeld. Je suis le genre d’entraîneur qui se fie à ses dernières impressions. Je peux très bien ne prendre ma décision que cinq heures avant le match ».

LES MOINS

. La défense. La Suisse avait marqué les esprits lors du Mondial 2006 en n’encaissant aucun but avant son élimination par l’Ukraine en 16e de finale. Mais les grands défenseurs, comme Christoph Spycher (Francfort) ne sont plus là et Hitzfeld reconnaît lui-même qu’il a dû faire appel à des joueurs qui n’ont pas beaucoup joué en club ces derniers mois, comme le défenseur d’Arsenal Philippe Senderos.

. L’attaque. Alexander Frei, le favori du public suisse, relève de blessure et le sélectionneur devra peut-être se passer de cette valeur sûre au profit de Derdiyok, ou de Nkufo.