Avec l’arrivée de l’été, les petits métiers reviennent en force.
En effet, ces vendeurs ambulants qu’on rencontre dans les stations de transport public, ou cheminant dans les ruelles et plages de Annaba, ne cessent d’être à la recherche d’un créneau rentable, pouvant leur assurer plus de gain. Jeunes et moins jeunes, on les voit déambuler quotidiennement en ces endroits, avec des plateaux, des couffins ou même des caissons chargés de diverses denrées à l’aspect appétissant, en face desquels les gourmands ne résisteraient pas. On y trouve des beignets à la confiture, très demandés en bord de mer, avec les ice-cream, en sucettes glacées, en cornets chocolatés. On y vend aussi d’autres friandises et sucreries traditionnelles, faites maison, sandwichs, pizzas et autres. Malheureusement, ces produits alimentaires largement consommables, sont le plus souvent exposés au soleil. Bien que ces aliments tentent plus d’un et à plus d’un égard, notamment lorsqu’on est au bord de la plage, ils demeurent néanmoins, des produits dangereux pour la santé publique, voire même mortels. Dans ce cas de figure, il y va de la conscience des uns et des autres. Ces vendeurs saisonniers n’ont aucune idée du danger qu’ils font encourir aux consommateurs. Et même les services de contrôle, ne prêtent assistance qu’aux grands espaces de restauration, laissant pour compte, les petits métiers de vacances, qui chaque année, occasionnent des intoxications alimentaires de par le manque d’hygiène, des produits alimentaire proposés à la vente. En tous cas, la vigilance doit être de mise, tant pour les consommateurs que pour les services de contrôle. Car les saisonniers activant dans les petits métiers n’ont de souci que l’écoulement de leurs produits.