La perte de 40%, soit 400 000 m3 est due essentiellement aux canalisations défectueuses
Cette situation serait due essentiellement aux canalisations défectueuses et aux installations illicites.
L’approvisionnement en eau potable reste un problème majeur auquel les citoyens algériens tentent tant bien que mal d’y faire face quotidiennement.
D’ailleurs, le directeur des ressources en eau (DRE), Smaïn Amirouche, a affirmé que les pertes en eau potable dans la wilaya d’Alger s’élèveraient à hauteur de 40% sur le million de m3 distribué quotidiennement à partir de trois barrages et deux stations de dessalement d’eau de mer.

La perte de 40%, soit
400 000 m3 est due essentiellement aux canalisations défectueuses, et aux installations illicites, ainsi que les fuites d’un réseau long de plusieurs milliers de km, ainsi Alger consomme un million de m3 par jour. Cependant, ce problème n’est pas circonscrit dans la wilaya d’Alger, mais sur l’échelle nationale. Plusieurs régions du pays sont le théâtre d’inondation causée par la défectuosité des systèmes d’assainissement. Avec la saison hivernale qui a fait son entrée, la peur et la crainte commencent à monter au créneau.
Les chutes de pluie qui se sont abattues sur le nord du pays ces derniers jours ont provoqué la révolte, des citoyens de la commune de Baraki (Alger), qui habitent dans des conditions déplorables et indignes, ont été les témoins de l’inondation de leurs propres domiciles, ce qui les a révoltés et les a poussés à sortir dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. S’ajoute à cela les dégâts qu’infligent ces fuites d’eau sur l’état des routes qui laisse à désirer, de ce fait, les routes sont impraticables et du coup, les citoyens se voient coupés du monde.
Le problème de stockage se pose aussi, la quasi-totalité des réservoirs est archaïque, voire en état de délabrement, les besoins en eau dans les centres urbains sont en croissance continue et la construction de nouveaux ouvrages de stockage ne suit pas.
L’approvisionnement se fait par quartier, c’est-à-dire chacun son tour, ce qui témoigne que les capacités de stockage ne suffisent pas à approvisionner tout le monde en même temps et cela en dépit des déclarations faites selon lesquelles les barrages sont pleins. De même, la pollution de l’eau qui provient des barrages envasés.
Pour économiser l’eau dans la capitale, un programme a été engagé depuis quelques années. Il consiste en la rénovation du réseau d’alimentation en eau potable, long de 4 000 km et ce, en remplaçant les anciennes canalisations à raison de 50 à 80 km par an.
Ce plan, selon M.Amirouche «est réalisé à 75%». Toutefois, le problème des coupures récurrentes persiste et cause des désagréments qui sont devenus presque habituels pour les citoyens.
Les autorités misent sur l’amélioration du service public de l’eau pour sensibiliser les consommateurs au fléau des branchements illicites, et à la problématique du gaspillage de cette ressource. Ainsi, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard.