Les pays MENA doivent réformer leur fiscalité

Les pays MENA doivent réformer leur fiscalité

Les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) sont appelés à renforcer leurs réformes fiscales pour favoriser une plus grande connectivité mobile.

La Fondation des opérateurs mobiles (GSMA) a, en effet, annoncé aujourd’hui dans son dernier rapport intitulé «Fournir une connectivité mobile au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA)», que sept pays MENA à savoir, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, l’Arabie saoudite, la Tunisie et la Turquie pourraient améliorer l’accès à la connectivité mobile. Selon GSMA, la réduction de la taxe spécifique excessive pour le secteur mobile entraînerait un avantage économique pour les consommateurs, les entreprises et les gouvernements

Dans son rapport, la GSMA donne « un aperçu des principales taxes générales », telles que la TVA, l’impôt sur les sociétés et les droits à l’importation, ainsi que des taxes réglementaires supplémentaires, les frais appliqués aux opérateurs mobiles dans la région MENA. Ainsi, le rapport estime également les impacts potentiels de la réforme fiscale pourra illustrer les possibilités d’améliorer l’investissement.

«Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la connectivité mobile est un facteur essentiel de la croissance économique et du développement social, soit 1,4% du PIB de la région», a déclaré John Giusti, responsable au sein de GSMA. « Cependant, dans les sept marchés analysés, les comportements fiscaux, allant des taxes élevées aux taxes spéciales sur les services de communication mobile ou les combinés, ont une incidence négative sur l’accessibilité pour les consommateurs et les investissements de l’industrie. Dans le climat économique actuel, les gouvernements devraient être enclins à favoriser, à ne pas entraver, la croissance économique « .

« Il existe une opportunité unique pour les gouvernements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui souhaitent promouvoir une connectivité et une intégration numérique encore plus grande », a ajouté Giusti. «Réduire les taxes excessives sectorielles profitera aux consommateurs, aux entreprises et aux gouvernements en réduisant les coûts, en encourageant l’adoption de nouveaux services mobiles et en stimulant le PIB et les recettes fiscales globales à plus long terme», a-t-il conclu.