ALGER – Les élections locales du 29 novembres en cours sont une « véritable opportunité » pour approfondir le processus démocratique en Algérie, ont estimé dimanche les leaders politiques dans leurs activités dans le cadre de la campagne électorale, appelant les citoyens à se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin.
Dans ce contexte, le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed-Cherif Taleb, a qualifié depuis Annaba les élections du 29 novembre d’étape dans l’approfondissement du processus démocratique dans le pays ».
« Ce rendez-vous électoral représente également une opportunité pour évaluer l’état d’avancement des réformes politiques en Algérie », a-t-il ajouté lors d’un meeting organisé au théâtre régional Azzedine-Medjoubi.
Il a souligné, par ailleurs, devant une assistance moyenne, que son parti a présenté des candidats « compétents, intègres et crédibles » dans 35 wilayas, avant d’appeler les électeurs à faire « le bon choix » le jour du scrutin.
Le même constant a été fait à Djelfa par le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abdelaziz Belkhadem, qui a déclaré que le FLN considérait les prochaines élections comme une « véritable opportunité » pour l’approfondissement de l’exercice démocratique dans notre pays ».
« Ces élections, qui surviennent dans un contexte particulier, marqué par les réformes politiques engagées l’année dernière par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont une véritable opportunité pour approfondir l’exercice démocratique dans le pays », a soutenu M. Belkhadem lors d’un meeting populaire animé, devant un foule nombreuse, à la salle omnisports Azouzi-Azouz.
Il a estimé que ce rendez-vous électoral « offre l’occasion au peuple de choisir ses représentants dans les assemblée locales, en toute liberté ».
De son côté, le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a appelé à Azazga (w. Tizi-Ouzou) les électeurs à « choisir les hommes et les femmes qui serviront le pays » lors des prochaines élections locales.
Intervenant lors d’un meeting électoral en présence d’une foule nombreuse, M.Benabdeslam a exhorté les électeurs à choisir leurs représentants parmi ceux qui « placent les intérêts de l’Algérie au-dessus des intérêts personnels ou partisans ».
Selon lui, leur choix doit se porter sur des candidats « compétents capables de prendre effectivement en charge » les doléances des citoyens qui, a-t-il regretté, « ont perdu confiance en leurs élus ».
Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a indiqué à Sétif que le changement « commence par la réhabilitation de la commune en tant qu’institution de base de l’Etat ».
« Ce changement n’est possible que si le scrutin du 29 novembre est propre et démocratique. Cela permettra de réhabiliter les assemblées que le peuple aura choisies », a-t-il dit lors d’un meeting à la maison de la culture Haouari-Boumediene devant une faible assistance.
Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé, quant à lui, depuis Ain Temouchent, où il a animé un meeting, que la participation au vote du 29 novembre « contribuera au renforcement de la relation entre l’Etat et le peuple ».
M. Sahli a mis l’accent sur la nécessité de rétablir et renforcer cette relation afin de permettre aux citoyens de s’enquérir, par le biais des communes et des wilayas, des actions gouvernementales visant le développement global.
Le président du parti Djil Djadid (nouvelle génération), Sofiane Djilali, a affirmé, à son tour, à Timimoune (w. Adrar) que le changement pacifique et graduel était aujourd’hui « plus que nécessaire ». »
Le changement pacifique et graduel auquel nous aspirons demeure plus qu’une nécessité pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens », a-t-il souligné, avant d’ajouter que l’emploi, le logement, la santé et l’eau « sont indispensables dans la vie du citoyen qui fait face à de nombreuses contraintes ».
Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a indiqué à Oum El Bouaghi que le peuple algérien » a déjà vécu son printemps arabe ».
« Ceux qui brandissent l’épouvantail du printemps arabe en Algérie se leurrent car le peuple algérien a vécu le sien le 19 mars 1962 », a-t-il affirmé lors d’un meeting tenu devant une assistance nombreuse à la maison de la culture Nouar-Boubaker.
Le SG du RND a indiqué que le printemps algérien « vécu il y a maintenant 50 ans a été l’œuvre des Chouhada et des valeureux Moudjahidine dont les sacrifices avaient émerveillé tous les hommes libres dans le monde ».
