Les partis multiplient leurs activités et sorties médiatiques La scène politique s’anime

Les partis multiplient leurs activités et sorties médiatiques La scène politique s’anime

La scène politique s’anime dans un contexte particulier marqué par le lancement officieux de la pré-campagne pour les prochaines présidentielles.

Le Front de libération nationale (FLN) dirigé depuis la destitution d’Abdelaziz Belkhadem, le 31 janvier dernier, par une direction provisoire assurée par le doyen du bureau politique du parti, Abderrahmane Belayat, essaye de ne pas se mettre à l’écart des événements politiques, notamment avec l’agitation du courant islamiste qui a lancé de vastes consultations sur les prochaines élections présidentielles.



Dans ce cadre, Belayat a préféré rencontrer dans la discrétion, des militants du FLN représentants de quelques wilayas de l’ouest et de l’est au niveau la mouhafdah de Saida.

Cette rencontre, ayant eu lieu samedi dernier, a été une occasion pour Belayat, de répondre à ceux qui demandent l’application de l’article 88 de la Constitution concernant le président de la République en convalescence à Paris depuis deux mois.

Pour Belayat, seul le Conseil Constitutionnel pourra se prononcer sur une période de transition, tout en montrant son étonnement par rapport à ceux qui veulent  » dépasser  » la Constitution alors que le Président de la République est vivant, ajoutant que des cadres de son parti sont sur le terrain pour évoquer la situation politique du pays. Si le FLN est toujours sans SG, il essaye toutefois, de se positionner dans la conjoncture politique actuelle.

La situation au RND n’est pas meilleure, surtout que son SG par intérim, Abdelkader Bensalah, est très occupé par ses missions officielles dans le cadre de sa fonction de président du Conseil de la nation. Dans ce contexte, l’Instance nationale technique du parti chargée de la gestion des affaires du parti, s’est réunie samedi à Alger.

Dans ce cadre, le parti reste préoccupé par la préparation de son congrès renvoyé au 26 décembre prochain. Du côté des Islamistes, le nouveau patron du MSP, Abderrezak Mokri, ne s’arrête pas. Il continue à animer des meetings dans les wilayas et ne refuse aucune invitation médiatique. Le nouveau président du HMS est décidé à soigner l’image du courant islamiste et pourquoi pas être candidat aux prochaines présidentielles.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), lui, veut un débat et un dialogue entre les différents acteurs politiques et sociaux sur la révision de la Constitution, estimant que l’Algérie se trouve actuellement à « un carrefour » de son histoire.

Il est à noter que ce parti qui est en faveur de l’application de l’article 88 de la Constitution, ne s’est toujours pas positionné concernant les prochaines présidentielles, sachant que dans le passé, Said Saadi , son ex-président, était le candidat du parti dans ce genre de rendez-vous électoral.

Les  » petits  » partis étaient aussi au rendez-vous ce week-end, c’est le cas du Mouvement Ennahda qui prépare aussi son congrès pour septembre prochain. Réunis pour l’élection des délégués devant assister au 5ème congrès du mouvement Ennahda, les 13 et 14 septembre prochains à Alger, le SG d’Ennahda a indiqué que sa formation politique, est « déterminée à construire un parti qui survit aux hommes ».

Son ancien collègue, le secrétaire général d’El Islah, Mohamed Djahid Younsi, a souligné samedi, à Annaba que les prochaines présidentielles consistent moins à changer les hommes qu’à faire naître une plateforme qui puisse amener à un consensus national, permettant de sortir l’Algérie de ses difficultés.

Pour le président du parti du Front El Moustakbel, Belaid Abdelaziz, il n’est pas question d’alliance avec d’autres partis politiques lors des élections présidentielles.

N. B.