Les partis du “pôle national” à la recherche d’un candidat “consensuel” pour porter leurs couleurs à la présidentielle d’avril

Les partis du “pôle national” à la recherche d’un candidat “consensuel” pour porter leurs couleurs à la présidentielle d’avril

Les partis dits du “pôle national” ont tenu aujourd’hui à Alger une rencontre pour tenter de voir un peu plus clair, à travers un échange de points de vue et d’analyses.

Ainsi, le président du mouvement El-Infitah, Omar Bouacha trouve que “la scène politique algérienne demeure inerte, en dépit de l’importance de la prochaine échéance”. Cela étant, son vœu est que ce rendez-vous électoral “puisse consacrer la pratique démocratique en Algérie”.

Omar Bouacha indiquera au passage que le “pôle politique” qui comprenait dix partis lors de sa création en mars 2013, en compte 19 aujourd’hui et il espère que la famille s’agrandira par l’apport d’autres partis, organisations de la société civile et personnalités politiques nationale. Ce qui permettra à ce pôle de peser sur les futurs choix politiques.

Et à propos de choix, celui de la présidentielle qui ponte déjà à l’horizon. Quel candidat pour porter les couleurs ? Le choix n’est pas encore tranché. Il est vrai que c’est une question très délicate et beaucoup d’initiatives politiques rassembleuses ont échoué sur la question des personnes à cause de guerre des égos.

Pour sa part, le président du Front du militantisme national (FMN), Abdallah Haddad a appelé à la création d’une commission indépendante chargée de l’organisation et de la surveillance de l’élection “loin de la mainmise de l’Administration”. Une idée que le RCD est le premier à avancer. Mais le ministre de l’Intérieur Tayeb Belaiz a balayé d’un revers de la main cette proposition, expliquant la semaine dernière à Constantine que dans tous les pays du monde une élection est du ressort du Ministère de l’Intérieur.

Abdellah Haddad a également plaidé pour le report de la révision constitutionnelle à l’après élection présidentielle ajoutant que cette révision “devrait garantir une réelle séparation des pouvoirs”.

Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed Chérif Taleb, a pour sa part mis en relief l’impératif de “préserver la stabilité de l’Algérie”, en se référant au contexte géopolitique régional. Il appelle aussi l’état à plus d’effort et d’imagination pour répondre aux préoccupations des jeunes notamment en ce qui concerne le soutien à l’emploi et la lutte contre le chômage.

Concernant la prochaine présidentielle, Mohamed Chérif Taleb, appuie l’idée de la mise en place d’une commission indépendante en charge de l’organisation et de la surveillance du scrutin, insistant sur sa régularité et sa transparence.

La création des “Partis du pôle national” a été faite le16 mars. Le pôle est composé du parti national algérien (PNA), du parti national libre (PNL), du MJD, du mouvement national d’espérance (MNE), du Parti du renouveau algérien (PRA), du Front du militantisme national (FMN), du parti Ennour El djazairi (PED), du parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), du parti algérien vert pour le développement (PAVD) et du mouvement El-Infitah (ME). D’autres partis ont, par la suite, rejoint ce rassemblement qui compte à ce jour 19 formations politiques. Ce pôle , selon ses initiateurs, se veut une sorte de contre poids aux partis du système et des islamistes.