RENCONTRE TRIPARTITE (GOUVERNEMENT-UGTA-PATRONAT)
Les participants à la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat) ont convenu de maintenir la concertation, la renforcer et l’élargir à d’autres acteurs économiques pour parvenir à un large consensus national autour des questions fondamentales du devenir économique national durant les prochaines années, indique jeudi un communiqué rendu public à l’issue des travaux de cette rencontre.
Ainsi, les participants ont tenu, selon le communiqué, à renouveler leur disponibilité de participer activement à la démarche visant la dynamisation du développement économique national.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a ajouté le communiqué, a fait part de nouvelles dispositions allant dans le sens de l’encouragement et du développement de l’entreprise nationale.
Il a annoncé la mise en place de cinq groupes de travail dont le premier est chargé d’ »élaborer le pacte économique et social de croissance » et le second de « proposer les modalités de la contribution du Fonds national d’investissement (FNI) au financement de l’investissement national public et privé ».
Un autre groupe est chargé de « l’encouragement de la production nationale dont le crédit à la consommation pour les produits locaux », alors que le quatrième groupe prendra en charge la question de « l’encadrement des actes de gestion ».
Le cinquième et dernier groupe est chargé de « proposer les modalités facilitant l’intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d’équipement ».
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a rappelé les instructions et les orientations du président de la République lors du dernier Conseil des ministres sur la nécessité de cette tripartite, a souligné le communiqué final.
Il a également mis en exergue l’immense défi à relever dans un contexte international difficile et instable, qui appelle à un consensus renforcé entre tous les partenaires autour de la bataille de la croissance, de la dynamisation du développement économique et la relance industrielle, de la création de l’emploi par la construction d’une économie forte et diversifiée et indépendante des hydrocarbures, a-t-on encore ajouté.
