Durant ces dix derniers jours du mois de Ramadhan, et à l’approche des fêtes de l’Aïd, les familles, juste après le f’tour, envahissent les magasins et autres vendeurs de gros de vêtement pour enfants dont les prix sont jugés élevés par les parents.
Pour fuir la chaleur suffocante du jour qui atteint parfois les 45 degrés à Sidi Bel Abbès, les parents se libèrent le soir pour faire leurs achats du marché parallèle de la ville.
Certains prix affichés dans les magasins dépassent les capacités financières du simple fonctionnaire, notamment pour ceux qui ont plusieurs enfants.
Certains parents se plaignent de la cherté de la vie durant ce mois sacré, outre les frais à payer à l’approche de la fête de l’Aid pour l’habillement qui sera suivie de la rentrée sociale en septembre. Pour les parents moins exigeants, ils préfèrent les magasins de vente en gros sinon le marché parallèle où les prix sont abordables. Ces derniers proposent divers vêtements d’une moyenne qualité.
Pour ceux qui peuvent se le permettre, ils achètent la marchandise de qualité importée et qui est naturellement plus coûteuse. Pour certains commerçants, ils profitent de l’occasion et exposent des tabliers pour filles et garçons de tout âge, qui intéressent beaucoup d’acheteurs, notamment ceux qui ne toucheront leur prochaine paie qu’après la rentrée scolaire.
En clair, en cette période, tout est vendu à des prix triples. Ces pratiques à l’avantage des commerçants porteront un coup dur pour les bourses des citoyens, notamment ceux à faible revenus.
Salima D.