Pour protester contre une application partielle de leur statut par le ministère de la santé, les paramédicaux ont entamé une grève de trois jours à partir de lundi, à l’appel du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).
Le statut des paramédicaux a été mise en oeuvre à 20 %, selon une déclaration faite à l’APS par le secrétaire général du SAP, Lounes Ghachi qui se trouvait en compagnie de plusieurs de ses collègues en piquet de grève devant l’hôpital de Kouba.
Le responsable de formation syndicale a appelé le ministère de tutelle à honorer ses engagements vis-à-vis des paramédicaux, rappelant que cet appel au débrayage n’a été lancé que lorsque le constat a été fait de la non-application totale du nouveau statut.
Le secrétaire général du syndicat n’a pas manqué de rappeler certains des points “omis” dans la mise en oeuvre du statut des paramédicaux, tel que la formation, la prime de permanence, celle de contagion et le régime indemnitaire.
Lounes Ghachi a insisté sur la “définition” d’un barème de promotion propre à chaque grade car, a-t-il dit, il “n’existe aucune différence” entre un paramédical débutant et celui qui a exercé plus d’une dizaine d’années.
“Le corps paramédical est un maillon important dans la chaine de traitement au service de la santé publique” a-t-il insisté, faisant par ailleurs savoir que le mouvement de grève était largement suivi dans les établissements hospitaliers à travers le territoire national.