Les ouvriers de la zone industrielle de Rouiba, à l’est d’’Alger, renouent avec la protestation

Les ouvriers de la zone industrielle de Rouiba, à l’est d’’Alger, renouent avec la protestation

Les travailleurs contestent les résultats de la tripartite de décembre 2009. Les revendications principales ne sont pas adressées à la direction du complexe mécanique ni même au ministère de tutelle comme cela est habituel dans tout conflit social, mais au gouvernement.

La grève déclenchée le 3 janvier 2010 par les 5 000 travailleurs de l’ancien fleuron de l’industrie publique algérienne, la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) de Rouiba, s’est étendue en 24 heures à d’autres unités de ce groupe du secteur de la mécanique situées à Hussein-Dey (Alger) et dans d’autres villes du pays comme Annaba (Est) et Tiaret (Sud ouest).

Mais plus important encore, le mouvement fait tâche d’huile pour toucher d’autres usines de cette zone industrielle de la banlieue est algéroise.

Les ouvriers d’autres entreprises comme Anabib, Mobsco, Tameg, Hydroaménagement ou Enad ont rejoint le mouvement.