Les prix de bon nombre de produits de première nécessité, à l’image du sucre, de l’huile de table et du lait en poudre, pour ne citer que ceux-là, ont encore flambé et ce, en l’espace d’un mois seulement.
Cette hausse a été constatée en ce début de l’année 2011, c’est-à-dire le 1er janvier où les ménagères ont été surprises par les nouveaux prix pratiqués concernant le sucre, cédé à 120 DA le kg, et l’huile, à 160 DA le litre.
En effet, et sans crier gare, les détenteurs du monopole – en matière de ravitaillement en produits de première nécessité – ont voulu ainsi marquer, à leur manière, les fêtes de fin d’année 2010, au détriment du consommateur. Ce dernier est à leur merci puisque «l’Etat, censé être le régulateur, ne daigne pas nous protéger des spéculateurs», nous dira un citoyen exaspéré. «Bien sûr, il y a de quoi être irrité, quand le client se réveille le matin pour faire ses achats et là il se trouve face à un nouveau prix affiché pour certains produits», rétorque un commerçant. Il n’est pas exclu que le monopole détenu par un nombre très réduit de «barons» de l’importation de ces produits, est à l’origine de ce compromis en matière des prix, en l’absence de concurrence réelle». C’est, en somme, l’avis des citoyens rencontrés qui voulaient une explication à ce qui se passe dans leur pays. Ces hausses des prix qui surviennent tous les deux ou trois mois, n’obéissent à aucune règle du marché.
«De grâce, laissez les honnêtes gens et ils sont nombreux, investir le créneau. Peut-être que les prix baisseront». Le cri que lancent les consommateurs, qui ont cessé de tenter de joindre les deux bouts, du fait de la cherté de la vie et de l’érosion du pouvoir d’achat, se veut un appel aux autorités concernées, afin qu’un contrôle rigoureux soit imposé aux responsables de cette situation. Il est à signaler que cette augmentation des prix a eu une répercussion sur le tarif de bon nombre d’autres produits, à l’instar des yoghourts et autres.
F. Hasni