Les opposants s’attendent à un deuxième tour… alors que les partisans sont sûrs d’un K.O

Après quelques jours de campagne électorale, des questions se posent, sur la manière dont les citoyens ont accueilli les représentants du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, durant la tenue de leurs rassemblements populaires de soutien pour le quatrième mandat, est-ce le refus de ses collaborateurs (soutiens), ou simplement le Président en personne ?

L’ancien secrétaire d’État de la jeunesse du RND, Belkacem Mellah, a considéré que ce qui se passe au cours de la campagne électorale n’est pas un critère pour mesurer la popularité de tel ou tel candidat, ce qui constitue une reconnaissance implicite de leurs désintéressements aux rassemblements populaires pour les partis pro-gouvernementaux, en dépit de leurs grands nombres.

Mellah a refusé de le nommer comme colère populaire contre le président-candidat, ou même contre certains de ceux qui mènent sa campagne électorale, la considérant seulement comme comportements marginaux de certaines personnes, en ajoutant que ces comportements ne servent, ni la démocratie, ni les élections. Mellah, a expliqué dans une communication avec le quotidien Echorouk , à propos de quoi, sont exposés certains animateurs de la campagne du Président, que durant cette campagne, on retrouve du positif et du négatif. De l’avis de l’un des dirigeants du RND, que ce qui se passe durant les rassemblements populaires pour les partisans du quatrième mandat , ne reflètent pas la réalité, et que la plupart des partisans du Président ne sont pas présents aux meetings, justifiant cela, que si on établira une étude dans ce sens à la fin de la campagne, on l’estimera globalement pour les six candidats seulement à trois millions, tandis que les autres électeurs estimés à 23 millions, c’est eux, auront le dernier mot le jour « J ».

Pour sa part, l’ ancien ministre de l’Information, Abdelaziz Rahabi, a constaté que l’accueil des citoyens dans les diverses wilayas aux représentants de Bouteflika, n’est qu’un message de refus à l’égard du président-candidat pour son échec dans la gestion du pays pendant 15 ans de règne.