Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a présenté mercredi à Londres, les opportunités d’investissement en Algérie lors d’une rencontre clôturant sa visite de deux jours au Royaume-Uni.
Il s’est adressé aux investisseurs britanniques représentant un large panel de secteurs d’activités, dans un langage direct mettant en relief les atouts du marché algérien et les nombreuses mesures prises par le gouvernement ces dernières années, pour faciliter les investissements nationaux et étrangers.
« L’Algérie, associée a l’UE depuis 2005, est en pleine croissance et jouit d’une stabilité politique et en terme de sécurité, et a surtout, renoué avec la croissance ».
« L’Algérie représente un marché de 37 millions de consommateurs, une réserve de change de 180 milliards de dollars, une énergie a bon marché et des infrastructures modernes qui assurent un environnement propice a l’investissement que vous ne pouvez trouver ailleurs », a-t-il déclaré.
Ce boom économique profite aux Algériens a travers des revenus plus élevés, des infrastructures importantes et une modernisation globale du pays.
Ce qui est recherché est de réaliser davantage de progrès en matière de réalisation de projets multisectoriels et c’est dans ce domaine qu’on souhaite une plus grande participation des compagnies britanniques dotées d’un savoir-faire, a-t-il soutenu.
L’exposé de M. Medelci a été suivi d’un riche débat qui a tourné autour des questions pratiques liées, entre autres, à la libre circulation des capitaux, aux avantages offerts par l’investissement en Algérie, à la bureaucratie, la demande du marché domestique et aux possibilités d’investir dans le domaine des assurances. Des entreprises déjà présentes en Algérie ont parlé de leurs expériences.
Le ministre a apporté les réponses a toutes les préoccupations exprimées par les investisseurs, en affirmant que la voie est ouverte au partenariat entre les entreprises des deux pays. » Des Britanniques ont élu domicile en Algérie et exercent aujourd’hui dans plusieurs domaines comme la production de médicaments, d’équipements agricoles. Avec le potentiel que vous avez et les possibilités que notre marché offre, nous souhaitons que votre présence en Algérie soit plus grande « , a affirmé en substance M. Medelci.
A une question d’un intervenant sur les facilitations de la procédure de visas pour l’Algérie, le Chef de la diplomatie algérienne a fait part d’un projet de convention qui existe entre les deux pays, fixant le cadre juridique pour faciliter au mieux les procédures de visas en termes de délais et de durée avec réciprocité.
« En 2013, nous aurons un système beaucoup plus efficient dans ce domaine », a assuré le ministre.