Les œuvres pillées par Daech inondent le marché international

Les œuvres pillées par Daech inondent le marché international

L’organisation islamiste, qui dévalise musées et villes antiques dans l’ancienne Mésopotamie, n’hésite pas à revendre de nombreuses pièces historiques, appelées désormais «antiquités du sang». Après le pillage du musée de Ramadi en Irak, ainsi que la prise d’assaut de Palmyre en Syrie, Daech s’étend et rafle tout sur son passage.

Une partie de l’Irak et de la Syrie, soit l’ancienne Mésopotamie, est désormais aux mains du groupe terroriste. Avec tous les vestiges antiques qui l’accompagnent. Ainsi, l’organisation islamiste n’hésite pas à revendre de nombreuses pièces qui inondent le marché international. The Guardian a mené l’enquête dans les boutiques d’antiquités londoniennes. Et ce qu’il a trouvé est stupéfiant. De nombreuses reliques des ruines des sites archéologiques de Palmyre et de Nimroud en Irak sont aujourd’hui disponibles dans des magasins britanniques. La journaliste s’est embarquée avec un archéologue spécialiste du Moyen-Orient pour faire le tour de ces échoppes. Officiellement, personne n’a jamais acheté de statuettes ou de poteries en provenance des sites contrôlés par l’État islamique.



Pourtant, selon le scientifique, certaines pièces sont suspectes. Il y a quelques jours, l’Unesco a manifesté son inquiétude. Pour l’organisation des Nations unies, tous ces vols d’œuvres antiques sont des crimes de guerre. En effet, le pillage en Irak et en Syrie a lieu à très grande échelle. Des joyaux antiques disparaissent, sous le coup des bombes, à l’instar du Lion d’Athéna à Palmyre. Classement Fifa : 19e, l’Algérie mieux que la France l Après sa victoire face aux Seychelles, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN-2017, l’Algérie a gagné deux places au classement Fifa du mois de juillet, publié ce matin. Les Verts gardent leur place de leaders aux niveaux continental et régional (arabe), suivis de la Côte d’Ivoire (21e), alors que le Ghana termine 25e.

L’Algérie dépasse, pour la première fois de son histoire, la France désormais 22e. Etude : moins de pauvres dans le monde mais peu se sont enrichis Le nombre de pauvres dans le monde a diminué lors de la première décennie du XXIe siècle, mais peu d’entre eux se sont beaucoup enrichis, indique une étude du Pew Research Center publiée hier. En 2011, 15% de la population mondiale vivait avec moins de 2 dollars par jour et était considérée comme «pauvre». Ce chiffre était encore de 29% en 2001.Une majorité de la population mondiale (56%) continuait de vivre avec des revenus considérés comme bas (de 2,01 à 10 dollars par jour), en légère augmentation par rapport à 2001 (50%). Mais cette hausse des revenus ne suffit pas à créer une «classe moyenne» à l’échelle mondiale, souligne l’étude. Pour les revenus moyens (entre 10,01 et 20 dollars), la part de la population en bénéficiant atteignait en 2011 13%, au lieu de 7% dix ans plus tôt.

Pour les revenus «moyens-hauts» (20,01 à 50 dollars) la progression sur dix ans est bien moindre, passant de 7% à 9%, souligne le Pew Research Center. «La première décennie du siècle a vu une réduction historique de la pauvreté dans le monde et un quasi doublement du nombre de personnes qui peuvent être considérées comme à revenu moyen, mais l’émergence d’une véritable classe moyenne reste toujours une promesse plus qu’une réalité», affirme l’institut. La croissance des revenus est également limitée géographiquement à certaines régions du monde, comme la Chine, l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est, alors que les rangs de la classe moyenne ont à peine grossi en Inde et en Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Afrique et en Amérique centrale. Nucléaire : «Ne menacez jamais un Iranien !» l Généralement qualifiées de «cordiales», les intenses négociations sur le nucléaire à Vienne connaissent aussi des éclats de voix, le ministre iranien ayant été jusqu’à lancer : «Ne menacez jamais un Iranien !», selon des médias de son pays, hier. L’incident, qui fait les délices de la twittosphère, n’a été démenti par aucune des parties. A une réunion plénière, lundi dernier au palais Coburg, qui abrite depuis douze jours les négociations, la représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, laisse échapper : «Si c’est comme ça, on va tous rentrer à la maison».

Son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, un diplomate expérimenté et d’ordinaire toujours souriant, réplique : «Ne menacez jamais un Iranien !» Et le Russe Sergueï Lavrov d’ajouter : «Ni un Russe !», selon le récit fait par plusieurs médias iraniens, dont l’agence officielle de presse Irna. L’altercation est survenue à un moment où les grandes puissances et l’Iran, qui tentent depuis plus de 20 mois de régler ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis une décennie, abordaient un des points sensibles de la négociation : l’embargo onusien sur les armes qui frappe l’Iran depuis 2010.

L’incident n’a pas été officiellement confirmé. Mais un haut responsable occidental a reconnu «un échange de vues très animé», des termes correspondant à un coefficient élevé d’altercation sur l’échelle de Richter du langage diplomatique. Mexique : plus d’animaux sauvages dans les cirques l Comme beaucoup d’autres, le cirque des frères Cedeño ne peut plus exhiber de félins, d’ours ou encore de dromadaires dans ses spectacles après l’entrée en vigueur, hier, d’une loi interdisant l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques.

Ces derniers peuvent conserver les animaux à condition de ne plus les faire apparaître en spectacle, de prouver qu’ils sont en «bonne santé» et fournir la preuve de leur acquisition légale. Des exigences que beaucoup ne parviennent pas à respecter. A défaut, les autorités peuvent désormais confisquer ces animaux et infliger des amendes supérieures à 250 000 dollars, explique Guillermo Haro, un juge en matière de protection de l’environnement. Le Parti vert écologiste (PVEM), allié au parti au pouvoir, est à l’origine de cette loi qu’il a soutenue à l’aide d’une campagne médiatique dénonçant les mauvais traitements envers les animaux. L’an dernier, un cirque dans le Yucatan à l’est du pays avait ainsi reçu une amende de 50 000 dollars pour avoir retiré la mâchoire inférieure d’un ours. Le Parti vert estime que ce texte «crée un précédent en termes de respect et de protection des animaux». «Jamais je n’aurais imaginé que ça se terminerait ainsi», soupire Junior, un dompteur de tigres au sein de ce cirque ambulant. «Je pensais plutôt terminer un jour mangé par l’un d’eux». Fifa : Chuck Blazer suspendu à vie l L’Américain Chuck Blazer, 70 ans, ancien secrétaire général de la Concacaf (Confédération d’Amérique du nord, centrale et Caraïbes) et ancien membre du comité exécutif de la Fifa, a été suspendu à vie par la Fédération internationale de football. M. Blazer, qui a collaboré avec la justice américaine dans le scandale de corruption qui secoue la Fifa, «a commis une série d’actes inappropriés de façon répétée et continue quand il était en poste à la Concacaf et à la Fifa» et notamment en acceptant des paiements illégaux, a indiqué la Fifa hier, dans un communiqué. M. Blazer, ancien allié du président démissionnaire de la Fifa, Sepp Blatter, a joué un rôle clé dans le fait de proposer, d’accepter ou de verser des paiements illégaux, dessous de table ou rétrocommissions. Informateur-clé dans le scandale de corruption de la Fifa, Blazer avait commencé à coopérer avec les autorités américaines en décembre 2011, alors même qu’il était membre du comité exécutif de l’instance mondiale du football. Ancien secrétaire général de la Concacaf de 1990 à 2011, membre du comité exécutif de la Fifa de 1997 à avril 2013, il coopéra près de 16 mois.

Ce millionnaire aux allures de père Noël, qui souffre aujourd’hui d’un cancer, est très largement à l’origine des révélations qui ont plongé la Fifa dans la crise la plus grave de son histoire, entraînant l’annonce de la démission de son président, Sepp Blatter. Grande-Bretagne : première grève de métro depuis 13 ans Files d’attente interminables devant les arrêts de bus, pistes cyclables surchargées, trottoirs encombrés : des millions de Londoniens affrontaient ce matin une journée sans aucun métro, la première depuis 2002, en raison d’une grève portant sur la mise en place d’un service de nuit. La scène se répète d’un arrêt de bus à l’autre : des queues longues de plusieurs mètres, des bus déjà surchargés qui passent en coup de vent sans pouvoir faire monter davantage qu’une poignée de passagers. Les Britanniques avaient bien besoin de leur flegme légendaire ce matin. La situation n’était guère plus reluisante sur les principaux axes routiers de la capitale, congestionnés par l’afflux de Londoniens ayant troqué le métro pour la voiture. «Je suis en route pour Canary Wharf. J’espère y être d’ici Noël», tweetait avec ironie à davenoisome, coincé dans les bouchons. D’autres faisaient contre mauvaise fortune bon cœur et choisissaient de se rendre au travail à pied, profitant d’une matinée ensoleillée. «J’ai marché tranquillement 4,8 km jusqu’au bureau. Je devrais faire ça tous les jours !», a dit Bella Barlow sur Twitter. La grève, qui a démarré hier à 18H30 (17H30 GMT), devait s’achever aujourd’hui dans la soirée.