Les nouvelles méthodes de contraception : le patch

Les nouvelles méthodes de contraception : le patch

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Le patch contraceptif est un timbre adhésif qui se colle sur la peau et qui diffuse deux hormones (œstrogène et progestérone), les même que celles de la pilule contraceptive.

Sa pose est hebdomadaire : un patch une fois par semaine, toujours le même jour, pendant 3 semaines. Puis, on l’enlève la quatrième semaine. C’est au cours de celle-ci, que surviennent les règles.

Prenez soin à bien coller le patch suivant à un autre endroit, de façon à éviter une irritation de la peau.

De couleur chaire et mesurant 4,5 cm, il doit se poser sur la fesse, l’omoplate, la partie supérieure du torse, le bas du ventre ou le haut du bras.

N’oubliez pas de bien nettoyer et sécher votre peau avant de l’appliquer et ne le mettez pas sur une zone irritée ou écorchée. Puis, appuyez fermement pour que toutes les parties du patch adhèrent bien.

Résistant à l’eau, vous pouvez tranquillement prendre votre douche, bain, ou aller à la piscine. Le risque de décollement est faible mais si vous le perdez en cours de route, l’efficacité contraceptive persiste pendant 24 heures.

Si vous en apercevez très rapidement, essayez de le recoller ou reposez un nouveau patch.

Pour celles qui ont tendance à oublier régulièrement leur pilule, le patch offre ainsi un avantage certain puisqu’il ne faut s’en soucier que 3 fois par semaine. Ainsi, il diminuerait le risque de grossesse non désirée.

Etant un contraceptif hormonal, les effets indésirables restent les mêmes que celles pour la pilule minidosée : baisse de la libido, chute des cheveux, migraines, tensions dans les seins etc.

A cela s’ajoute dans certains cas, une irritation de la peau à l’endroit où le patch a été collé. Autre bémol, le patch est non-remboursé et son prix reste assez élevé (environ 15 euros la boîte de 3).

Source : Plurielles –Les nouvelles méthodes de contraception : le patch