Les non-jeûneurs qui ont pris part samedi dernier à un rassemblement à Tizi Ouzou “sont eux mêmes des victimes ayant été manipulées par d’autres personnes”, a déclaré mercredi dernier le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs Bouabdallah Ghlamallah.
Les accusant d’avoir porté atteinte publiquement à la sacralité du mois de Ramadhan, il les a qualifiés de “fauteurs de troubles” tout en soulignant que “contrairement à ce que pensaient ces derniers, le “peuple algérien a été plus intelligent et plus fort”.
Ghlamallah a assuré qu’en “dépit des évènements survenus dans la région de la Kabylie, ses citoyens ont toujours voué un “grand respect à l’Islam et sont considérés parfois comme des modèles à suivre en matière de religion”.
Faisant allusion à un rassemblement qui se tenait parallèlement à Paris (France) à celui de Tizi Ouzou, le ministre s’est interrogé, sur les motivations qui ont poussé ces personnes depuis l’Europe à exprimer leur solidarité avec ce groupe de non-jeûneurs.
