Les négociations entre la section syndicale et la direction générale de la RATP El-Djazaïr, prestataire de service pour le compte de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), butent toujours sur la question de la hausse du salaire de base réclamée par les travailleurs. Les réunions n’ont rien ramené de nouveau.
Pas de dénouement à l’horizon dans le conflit qui oppose les travailleurs du métro d’Alger à la direction, ces derniers revendiquant une prime salariale et une autre spécifique. En effet, les agents du métro d’Alger poursuivent leur mouvement pour le cinquième jour. Les négociations entre la section syndicale et la direction générale de la RATP El-Djazaïr, prestataire de service pour le compte de l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), butent toujours sur la question de la hausse du salaire de base réclamée par les travailleurs. Les réunions n’ont rien ramené de nouveau.
La DG maintient qu’elle ne pourra pas augmenter les salaires tant que le budget qu’elle reçoit de l’EMA reste le même. De leur côté, les travailleurs s’estiment lésés, d’autant que, comme l’explique le SG de la section syndicale de la RATP El-Djazaïr, «les salaires n’ont pas bougé malgré les résultats et les efforts fournis par les travailleurs». «Les négociations avancent à petits pas.
La DG est en contact avec l’EMA et le ministère des Transports pour discuter de la hausse du budget alloué à la RATP El-Djazaïr pour le moment», explique Riad Larbi, SG de la section syndicale. Le service minimum «est assuré par des cadres et des expatriés français », ajoute notre interlocuteur. Hier, le métro devait être ouvert toujours en service minimum. Quelques rames sont prévues entre 10h et 18h. Un autre round de négociations est programmé aujourd’hui, en présence de médiateurs du ministère des Transport et de la Fédération des travailleurs des transports (UGTA), indique M. Larbi.
Dans un communiqué, la direction relève que «suite à un mouvement de protestation surprise de plusieurs catégories de personnels, le trafic sur la ligne 1 est fortement perturbé». «Un service réduit de 7h à 19h, avec un train circulant toutes les dix minutes, est assuré», ajoute-t-on de même source, précisant qu’un service de remplacement par bus est assuré le long de la ligne. Les principales revendications portent, selon les concernés, sur les augmentations du salaire de base et quelques primes liées à des spécificités de certains métiers, l’amélioration des conditions de travail ainsi que la création de nouvelles indemnités.
«Nous observons cette grève pour revendiquer nos droits, notamment l’allocation de primes», a martelé le même responsable, ajoutant : «Nous allons relancer la direction pour de nouvelles négociations, car nous sommes déterminés à faire valoir nos droits». Pour rappel, le directeur général de la RATP-El Djazaïr, Pascal Garret, avait affirmé au début de cette grève que les négociations sont toujours ouvertes pour examiner les dernières demandes du personnel et que sa direction fera rapidement une proposition au syndicat afin de résoudre le conflit. Ce dernier a aussi assuré que toutes les revendications ont été examinées avec la tutelle, l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA).
M. B.
