Les mille et une nuits de Marrakech ,2 joueurs sont restés au Maroc aux frais de la FRMF

Les mille et une nuits de Marrakech ,2 joueurs sont restés au Maroc aux frais de la FRMF
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Chaque jour que Dieu fait apporte son lot de révélations sur ce qu’on appelle désormais les Mille et une nuits de Marrakech. Aujourd’hui, on vous livre l’histoire des deux joueurs des Verts qui ont poursuivi leur séjour au Maroc. Cela aux frais de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Les vérités sur ce qui s’est passé dans cette ville la veille du match, avant, pendant et après le match, sortent une à une, elles sont tellement nombreuses à parvenir au siège de notre rédaction qu’on ne sait plus quelle histoire vous raconter en priorité et laquelle laisser pour les prochains épisodes. En fait, on est bien partis pour éditer les Mille et une frasques de certains internationaux algériens dans la ville ocre du Maroc.

Encore une fois, on ne donnera pas les 4 noms

D’abord, on commencera par vous faire savoir que les curieux sont de plus en plus nombreux à vouloir connaître l’identité des quatre joueurs ayant découché durant la soirée de jeudi passé, quarante-huit heures avant le match. Encore une fois, Compétition rappelle qu’il restera fidèle à sa ligne de conduite et qu’il ne livrera aucun nom, le but du sujet n’étant pas de toucher à la vie privée des personnes, chacun étant libre de faire ce qu’il veut. Comme diraient les Inconnus, cela ne nous regarde pas.

En revanche, aujourd’hui nos lecteurs auront droit à deux révélations, deux épisodes des sombres nuits de Marrakech. Un 2 en 1 en quelque sorte, avec la mention exclusive. En attendant d’autres épisodes du conte qui retient de plus en plus l’attention. Ce 2 en 1 est édifiant sur le comportement de certains pensionnaires des Fennecs et de leur propension à vouloir coûte que coûte profiter du luxe que leur offre la Fédération algérienne de football (FAF) ou même de son homologue royale du Maroc. Là, il est question de deux joueurs qui ont prolongé leur séjour de 24 heures à Marrakech. Au début, ils avaient programmé de rentrer à Alger après le match, mais la lourde défaite de Marrakech a chamboulé leur plan.

Les 2 compères avaient peur d’affronter le public d’Alger

Ils estimaient dangereux de rentrer en Algérie pour se retrouver face à un peuple en ébullition et qui enrageait après avoir subi l’horrible affront de la raclée administrée par la sélection d’un pays voisin dont on connaît la rivalité sur le plan politique et son extension forcée dans le domaine sportive. «J’ai peur qu’on se fasse lyncher à Alger si on rejoint la capitale quelques heures après cette déroute», a dit un joueur de la sélection nationale algérienne qui a refusé, en compagnie d’un autre joueur, d’embarquer dans le vol régulier inscrit au programme par Raouraoua et qui proposait de rallier Alger en compagnie des joueurs locaux. Pas question donc d’aller se faire massacrer à Alger. Il s’agissait d’entrevoir un plan B, le mieux aurait été de transiter par la capitale française. Malheureusement, les vols sur Paris affichaient quasiment complets, nos deux joueurs se sont retrouvés pris au dépourvu.

Passer par Paris, les vols sont complets

Unique solution de rechange, passer une nuit supplémentaire à Marrakech. Jusque-là, tout semble normal, on peut comprendre l’attitude des deux joueurs. Mais le dérapage ne tardera pas à se produire. En effet, une source sûre nous a appris que ces deux joueurs sont retournés à l’hôtel Golf Palmeraie Palace, le luxueux lieu d’hébergement de la sélection nationale. Ils réintègrent ainsi leurs chambres pour une nuit, celle du 5 au 6 juin. Nos deux compères se sont bien relaxés, ils ont quitté le lendemain l’hôtel sans payer le moindre sou. Mais qui a donc réglé la note ?

Alors, une nuit de plus au palace aux frais de la Fédé marocaine

Notre source révèle que des responsables de la Fédération royale marocaine de football sont passés à l’hôtel, ils ont appris que deux joueurs algériens ont prolongé leur séjour d’une nuit, ils ont pris la décision de payer la note.

La FRMF aurait pu refuser de payer, elle était dans son droit de ne pas le faire puisque cela ne figurait pas dans ce qui était convenu, mais elle s’en est acquittée quand même, réglant tout y compris les extras, comme on dit. Les joueurs, eux, ont apprécié le geste, ils sont sortis heureux, surtout qu’ils n’avaient déboursé aucun centime de leur poche. Et dire qu’ils ont largement les moyens de s’offrir un séjour d’une nuit et plus dans cet hôtel, ils ont préféré agir autrement et nous donner le prétexte de vous conter les Milles et nuits de Marrakech… En fin de conte, la seule dépense faite par ce duo a été l’achat d’un billet «aller simple» ralliant Marrakech à la destination X, en Europe…

Y. C.

Quelques heures avant le match

Raouraoua à Benchikha : «Avec ce onze, tu ne gagneras pas»

Benchikha rassure : «Fais-moi confiance»

Ayant appris que des joueurs ont veillé tard durant les derniers 48 heures précédant le match, Raouraoua a été surpris en prenant connaissance de la feuille de match que lui a remise Benchikha. Pour la petite histoire, Abdelhak Benchikha a cru bien faire, il a voulu réserver la primauté à Raouraoua. La scène s’est déroulée juste à côté de la salle où devait se tenir la réunion d’avant match, salle où Benchikha allait annoncer aux joueurs ses choix. Prenant possession du bout de papier que lui a remis Benchikha, le président de la FAF a vite conclu que l’équipe qui entrera sur le terrain ne tiendrait pas longtemps. «Tu ne peux pas gagner avec cette équipe, Abdelhak», a dit Raouraoua au coach.

«Ne t’en fais, président. Fais-moi confiance, cette équipe te rendra heureux», a répondu le technicien au président avant de partir rejoindre ses joueurs. Raouraoua était loin d’être convaincu par la réponse du «Général», mais il ne pouvait pas intervenir pour réclamer un changement. Benchikha est parti avec la certitude que personne ne pouvait l’arrêter. Cette attitude du sélectionneur a corroboré les rapports de certains techniciens qui ont confié au boss de la FAF que le tort du «Général», c’est qu’il n’en faisait qu’à sa tête en lui disant : «Benchikha n’écoute personne et ne prend soin de consulter aucun entraîneur à propos de n’importe quelle décision.»

Des joueurs confirment : «On s’est fatigués en Espagne»

Des joueurs ont également eu une discussion avec le président de la FAF où ils ont fait savoir qu’en Espagne ils ont travaillé le volet physique plus que le bons sens l’aurait voulu. «A un moment, j’ai cru que j’étais en préparation d’intersaison tellement notre physique a été sollicité», a confié un joueur. Un autre joueur a ajouté en disant : «Notre grande expérience nous a permis de nous ménager et d’éviter certains exercices. On savait que ça allait être fatal pour nous si on avait appliqué tout ce que le coach nous demandait de faire. On ne voulait simplement pas le froisser.»

Voilà, vous comprenez maintenant pourquoi l’EN a pris une raclée à Marrakech. Ce qui s’est passé sur le terrain, le monde entier l’a vu. Ce qui s’est déroulé en dehors, nous vous le relaterons chaque fois que les langues se délieront et que les infos nous parviendront. Apparemment, le conte des Mille et une nuits ne fait que commencer…

Y. C.