Les médecins résidents reçus hier au ministère,Vers la suspension de la grève

Les médecins résidents reçus hier au ministère,Vers la suspension de la grève
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Le bras de fer opposant les médecins résidents au ministère de la Santé est en voie de connaître son dénouement. 21 délégués des médecins résidents ont été reçus hier par des responsables du département de Ould Abbès.

La réunion qui a duré plus de quatre heures «a été fructueuse», à en croire le docteur Amine Benhabib, délégué et porte-parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens. «Nous sommes satisfaits de ce qui a été dit au cours de cette réunion. Nous avons ressenti une volonté de la part de la tutelle de prendre en charge nos doléances», assure-t-il. En effet, cette rencontre a été sanctionnée par l’installation de trois commissions mixtes, représentant des médecins résidents – ministère de la Santé et ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Selon notre interlocuteur, la première commission aura pour charge l’éventualité de la suppression du service civil, la revendication phare des médecins résidents. La deuxième commission a trait à la promulgation du statut particulier de cette catégorie de travailleurs. Enfin, une troisième sera chargée du volet pédagogique et des examens des médecins résidents. S’agissant de la décision de la suppression ou du maintien de la grève, le docteur Benhabib a indiqué que «tout sera connu aujourd’hui». «Nous allons soumettre la proposition du gel de la grève à notre base. C’est à tous les médecins de décider sur l’avenir de notre action et les démarches à entreprendre», dit-il. Mais tout porte à croire que les médecins résidents mettront fin à leur débrayage, vu les conclusions de la réunion d’hier. À rappeler que le Collectif des médecins résidents a entamé une grève illimitée depuis lundi dernier. Dans leur plate-forme de revendications, les blouses blanches réclament l’abrogation du service civil obligatoire auquel ils sont soumis durant une période de 1 à 4 ans, la mise en place d’un plan de carrière, l’ouverture de postes budgétaires et l’augmentation de leurs salaires. Ils exigent également la révision de l’actuel statut qui devrait leur assurer un droit syndical, des congés de maternité pour les résidentes et des primes de contagion et de risque.



H. L.