En Algérie, conséquence de la chute des prix du pétrole, la balance commerciale va atteindre un déficit de 12 milliards de dollars.
C’est pour cela, les autorités ont opté pour augmenter toute une série de taxes pour pallier le manque à gagner. Le premier impact, c’est l’augmentation des prix des carburants, les denrées alimentaires, l’immobilier, meme le secteur de la santé n’a pas été épargné.
Les médecins privés ont augmenté en effet les tarifs des consultations médicales. Cette hausse a aussi engendré un désordre tarifaire car les prix des prestations diffèrent d’un médecin à l’autre.
Chose qui n’a pas été du gout des citoyens qui ont dénoncé cette anarchie non justifiée. À ce propos, le président du conseil national de l’ordre des médecins algériens,Bekkat Berkani,s’est montré, lors d’une déclaration accordée à Echorouk « inquiet » quant à l’augmentation subite des prix des consultations, car cela pourra engendrer une situation chaotique ,dans le secteur privé.
Dr.Bekkat affirme que cette différence dans les tarifications peut causer une anarchie du moment que les prix se varient entre spécialistes ou généralistes et d’un quartier à un autre : « La sécurité sociale n’a pas pris les mesures nécessaires en Algérie, qui assure un remboursement efficace et complet du cout de l’examen médical chez les privés ».
