La Fédération de prêt-à-porter organise des visites dans des pays comme l’Algérie ou l’Iran afin d’identifier des partenaires locaux pour les marques françaises, selon le quotidien français Les échos. Un groupe financé avec l’aide du Comité de Développement et de promotion de l’habillement a été crée pour prospecter des marchés en Algérie et en Iran.
Chacun compte en moyenne quatre personnes– des différentes marques et un représentant de la fédération – pour aller chercher des clients potentiels. « L’Algérie en octobre, et L’Iran en décembre. Bientôt l’Afrique du Sud, plus tard le Mexique ou le Chili.
A chaque fois, deux ou trois jours sur place et une vingtaine de rendez-vous seront entrepris avec des distributeurs, des directeurs de centres commerciaux ou les Chambres de commerce », a précisé l’auteur de l’article. La Fédération estime que la proximité et la langue ont joué pour l’Algérie, où il existe une demande pour des griffes de mode dans un marché dominé par les importations de Chine et de Turquie.
La constitution de « groupes de combat », financés avec l’aide du Comité de développement et de promotion de l’habillement aura pour mission d’identifier et d’évaluer ces distributeurs locaux, et de faciliter ensuite le contact avec nos adhérents, selon Patricia Brafman, membre de la Fédération. L’arrivée de Zara (Inditex), avec son franchisé Azadea, est un signal de cette accélération, après Celio, Mango, Pimkie ou Camaïeu.
Du voyage, la société Paul Brial de Toulouse est en discussion pour ouvrir une boutique dans un hôtel de luxe d’Alger. Avec un chiffre d’affaires de 5,4 milliards de dollars, le marché de l’habillement en France réalise en moyenne 25 % de ses ventes à l’export. Notre objectif est d’aider les marques à passer à 50 % dans les cinq ans en défrichant pour elles de nouveaux territoires », a souligné Daniel Wertel, le président de la Fédération du prêt-à-porter féminin.
Pour cela, il a créé à son arrivée à l’été 2013 une cellule de réflexion, avec des experts de l’export, des entreprises et des institutionnels pour mettre en place une stratégie plus offensive. La Fédération accompagne déjà près de 300 entreprises par an à des salons ou des missions à l’étranger.